Unvirus se propage dans le monde entier et c’est la principale preocupation de l’AEIOU Chapitre 3 ( La mort des livres) Allis est emmenée à la TGB (Très Grande Bibliotheque). Les voyelles, bas-là , dit-elle que lire un livre signifie le détruire á tout jamais. Ils sont en train de expliquer la raison de ca. Chapitre 4 (Voyage en L.I.V)
Avez-vous déjà lu un livre de science-fiction? Voici un livre de science-fiction qui devrait vous intéresser. Ce livre a été écrit par Christian Grenier. Sa date de sortie en librairie est en 1998. Cette histoire est courte. Ce livre s’institule Virus ou la mort des livres. Christian Grenier et le livre Virus ou la mort des livres Débutons par un court résumé du livre. Le gouvernement des Lettrés a interdit les écrans et oblige de la lecture chaque soir. Les Zappeurs ont créé un virus. Seule Allis trouve un antidote et l’inventeur. Voici des informations sur le roman Virus ou la mort des livres. Ce roman est court et facile à lire. Il contient 189 pages. Ce livret a été publié par la maison d’édition Livre de poche pour la jeunesse Hachette jeunesse. Dans ce texte,on retrouve des personnages particuliers comme les Zappeurs, Allis, le gouvernement des lettrés, Académie Européenne intellectuelle, bref on peut y découvrir 39 membres et beaucoup Grenier a écrit d’autres livres publiés aussi par la même maison d’éditions Le logo de la maison d'édition le livre de poche jeunesse et un des livres écrit par Christian Grenier les héros de la mythologie Au moment où j’ai commencé à lire ce roman,je l’ai adorée. L’épaisseur des pages était vraiment mince tellement qu'on avait peur des déchirer et l’écriture était récit est rempli d’action! Je ne le classerais pas dans les plus mauvais , au contraire, je l’ai trouvé super bon! J’ai adoré ce livre, car il n’était pas trop long à lire, il y avait vraiment d'action et je me suis attachée aux personnages. Effectivement, j’ai un personnage que j’ai préféré. Le personnage que j’ai le mieux aimé est Allis à cause qu’elle vient sauver les livres qui n’arrêtent pas de s’effacer au fur et à mesure que quelqu’un les lit. En conclusion, ce livre m’a plu à cause de son histoire, de son action et de sa longueur. Cette histoire de science-fiction est bien écrit et elle a des personnages qu’on aime. Est-ce que je vous ai donner le goût de lire ce livre? Voici une partie des livres qu'il a écrit Made with Adobe Slate Make your words and images move. Get Slate Un livre, c'est un navire dont il faut libérer les amarres. Un livre, c'est un trésor qu'il faut extirper d'un coffre verrouillé. Un livre, c'est une baguette magique dont tu es le maître si tu en saisis les mots." [Michel Bouthot] La part de l'ombre. Bientôt sur ce blog une "mise en réseau" de deux textes Genesis Alpha de Rune Michaels et L'étrange cas du docteur Jekyll et Mister Hyde de Stevenson. Dans les deux textes il est question de la part de mal qui est en nous. Dans le premier Josh apprend qu'il est le clone de son frère qui est devenu un psychopathe et un assassin. Deviendra-t-il comme lui alors qu'il n'a pas la moindre envie de nuire? Son frère plus que jumeau non plus à son âge, ne présentait pourtant aucun signe de violence particulier. Comment vivre sachant que son destin l'amènera peut-être à devenir lui aussi un assassin? Ce roman a une grande portée philosophique, que ce soit pour des questions éthiques le clonage et toute la psychologie qui est derrière, d'ailleurs ce qui est plaisant dans ce roman c'est qu'il vit dans une famille où les parents sont des êtres censés ce qui permet d'éviter pas mal de mauvais clichés sur le sujet. Ce livre traite aussi, même s'il s'avère que le sujet ne l'est pas, des bébés-médicaments mais aussi de la maladie enfantine et les traces profondes qu'elle peut inscrire dans la psychologie de l'individu. La question de la culpabilité est également présente, il y a d'ailleurs une phrase qui m'a interpellée dans le livre "Max était le seul à avoir fait quelque chose de mal mais aussi le seul à ne pas se sentir coupable". Lui se sent coupable d'avoir sauvé un frère assassin, ce qui est aussi sa raison d'être et Rachel, la soeur de la victime qui l'a livrée au monstre. Josh va devoir vivre sans savoir si oui ou non il deviendra le mal. Tout le monde semble penser qu'il suivra la lignée de son frère mais ne serait-ce pas un facteur qui pourrait le faire basculer? Comme dans la "brocante du cœur" ou Jason se sent capable de tuer parce qu'on a réussi à le faire avouer? Dans le second, le brave et gentil docteur Jekyll a mené une vie exemplaire faite de travail et de sacrifice mais il sent au fond de lui qu'il y a autre chose... Il va tenter et réussir à séparer les deux côtés de sa personnalité mais peu à peu le mal domine le bien, Docteur Jekyll perd le contrôle sur son double maléfique. un thème commun aux deux livres ici aussi et fini par disparaître malgré tous ses efforts... Critique pour Mme Audin. Virus ou la mort des livres Grenier Hommage ouvert à Farenheit 451 ce roman, destiné aux adolescents, prend pourtant un autre point de vue face à la disparition des livres. Cet ouvrage est d’autant plus captivant que la question un peu taboue de la disparition des livres au profit des médias, se pose à l’heure actuelle, où la technologie semble sans limites. Ce livre de science-fiction aborde une thématique très piquante à l’heure où les médias et la technologie prennent de plus en plus de place dans nos vies et que notre façon de lire a bien évoluée, en effet on ne lit plus uniquement des livres de papier mais aussi des écrans, des publicités et même des livres électroniques. Le monde imaginé par Christian Grenier, un écrivain français qui a d'ailleurs été professeur de lettres avant de se mettre à l'écriture, oppose ici les lettrés » aux zappeurs », ces derniers ont créé un virus qui efface tous le contenu des livres au fur et à mesure qu’ils sont lus et qui permet d’en faire une lecture toute particulière en rendant le lecteur acteur de l’histoire du roman un peu comme dans un jeu vidéo ?. Allis Wonder, notre héroïne, est une lettrée, hélas elle est sourde et muette, il est donc plus facile pour cette jeune fille peu sûre d'elle de communiquer via un ordinateur à sa seule amie virtuelle Mondaye, ce qui n'est pas vu d'un bon œil par les lettrés. Allis a écrit un livre qui lui permet d’accéder à l’académie, étant désormais devenue une Voyelle, elle est envoyée en mission pour trouver le quartier général des Zappeurs et anéantir le virus. Ce roman de science-fiction est intéressant pour faire parler les adolescents de leur relation avec les livres et les médias, il y a aussi de nombreuses références, qu’elles soient cachées dans les noms des personnages Allis Wonder ou Alice in Wonderland de Lewis Carrol ou qu’elles soient plus explicites quand les personnages sautent dans la métamorphose de Kafka ou lisent un livre dans l’immense bibliothèque du capitaine Nemo. Autant de références qui feront sourire les lecteurs avertis mais qui pourront aussi ouvrir de petites portes vers les grands classiques aux lecteurs moins aguerris! Le point de vue de l’auteur est original car il prend les lettrés comme tyrans d’une société où les médias sont interdits alors que c’est souvent la question de la disparition des livres qui est au centre des préoccupations, comme dans le célèbre Farenheit 451 de Ray Bradbury auquel ce roman rend hommage. Malgré le volume assez léger du livre l’intrigue est bien développée, on ne reste pas sur notre faim. Le seul bémol est cette histoire un peu naïve entre Lund Sonn, Mondaye » et Allis qui est peu crédible. Un autre atout du roman est la mise en scène de personnages ayant un handicap Allis, la lettrée est sourde et muette et Lund, le zappeur est aveugle, ce qui est paradoxal étant donné leurs statuts respectifs. Leur handicap peut toutefois être pallié grâce à la technologie Allis communique grâce à un ordinateur tandis que Lund retrouve la vue grâce à des caméras. John Irving, le fabuleux! L'été passé lors de vacances au soleil et n'ayant rien à me mettre sous la dent, j'ai demandé à mon frère de me prêter un livre et c'est là qu'il me donna "Le monde selon Garp" de John Irving, révélation!! Je ne vais pas parler du film car il est vraiment nul par rapport au livre. Mais ce livre est génial! D'abord parce qu'il est drôle, truculent, bourré d'ironie et qu'il dépeint un monde totalement farfelu et la vie du jeune Garp et de sa mère, l'infirmière Jenny. Je vous le recommande chaudement si vous ne l'avez pas déjà lu, j'espère avoir le temps de lire les autres oeuvres de cet auteur. Voici un résumé que je trouve assez complet de WikipédiaCe roman raconte la vie de l'écrivain Garp. Conformément à l'opinion de Garp, selon laquelle un roman est terminé lorsque la vie des personnages est terminée, le roman commence avant la conception de Garp et se termine après avoir fait le tour des destins des proches de Garp après la mort de celui-ci. Sa mère, Jenny Fields, qui deviendra écrivain en même temps que son fils, est infirmière dans un hôpital où, temps de guerre oblige, beaucoup de militaires blessés sont soignés, à Boston en 1942. Comme elle souhaite avoir un enfant sans s'encombrer d'un homme ou même de relations sexuelles, elle profite de l'érection d'un soldat réduit à l'état de légume par une blessure d'un canon de DCA à la tête, et tombe enceinte suite à ce rapport inhabituel. Son fils ne portera d'autre nom que le peu qui est connu du blessé Garp pour Technical Sergeant sergent-technicien Garp. Jenny devient infirmière à plein temps au collège de Steering, choquant sa famille à la fois par sa volonté de travailler et par la naissance illégitime de son enfant, et y élève Garp seule, conformément à ses plans. Malgré les efforts de sa mère pour lui offrir une éducation parfaite », Garp est un élève moyen qui découvre la lutte, les filles, les premières expériences sexuelles, et se laisse plutôt porter par le courant. Il décide ainsi de se consacrer à l'écriture afin de séduire la fille de son entraineur de lutte, qui est une grande lectrice. Jenny se rendra célèbre grâce à son roman Sexuellement suspecte qui commence par ces mots Dans ce monde à l'esprit pourri, une femme ne saurait être que l'épouse ou la putain d'un homme - du moins ne tarde-t-elle pas à devenir l'une ou l'autre. » L’ouvrage de Jenny a un impact retentissant, qui l'entraîne malgré elle dans le mouvement féministe, elle devient l’ambassadrice des femmes affaiblies par la vie et ayant un combat à mener. Garp, lui, ne connaitra guère cette célébrité qu'à la fin de sa courte vie et sa principale occupation sera de tenter de protéger ses enfants contre le monde extérieur. Si Garp avait eu le droit de formuler un seul souhait, un souhait immense et naïf, il aurait souhaité pouvoir transformer le monde en un lieu sûr. Pour les enfants et pour les adultes. Le monde frappait Garp comme un lieu rempli de périls inutiles pour les uns comme pour les autres. » Les choses infectes... Hier soir j'ai terminé La guerre des chocolats et j'en suis toute retournée... Mais évidemment ce n'est pas mon rôle de dévoiler l'intrigue du roman, pas dans les premières lignes du moins! Ce livre a été écrit par un auteur qui commence désormais à m'être familier, Robert Cormier, je n'avais pourtant pas aimé La brocante du coeur mais en choisissant ce livre c'était une manière de lui laisser le bénéfice du doute et une chance de conquérir mon cœur littéraire! J'ai choisi ce livre car dans la quatrième de couverture on apprend que Jerry Renault un élève qui a perdu sa maman et qui est donc psychologiquement affaibli va s'opposer à un énorme système scolaire en refusant de vendre les chocolats, et j'ai adoré cette intrigue. Qui n'a jamais dû vendre de la camelote pour financer des projets dont on n'entend plus jamais parler une fois la vente terminée? Qui oserait "déranger l'univers?" Jerry, mais à quel prix! Autant dire qu'il en prend plein la G...... pendant tout le livre et pourtant il ne fait rien de mal sauf lutter contre une société autoritaire et injuste, car en plus de l'institution, les Vigiles, un espèce de club influent dans l'école s'en prend à lui aussi, poussé par un professeur malveillant, voulant vendre ses chocolats à tous prix. Et notre Jerry Renault après avoir été massacré se rend compte qu'il ne peut pas lutter seul contre le pouvoir, il se désillusionne, il est prêt à rentrer dans le rang, pourvu qu'on le laisse avoir le droit d'exister dans la norme. Je ne m'attendais pas à une telle fin, mais est-ce vraiment une fin? Car j'ai vu qu'il existait un autre livre de Cormier appelé "Après la guerre des chocolats" , à méditer! Voici un extrait qui a suscité beaucoup d'émotions en moi Ten fais pas » disait alors Cacahuète, en serrant un peu plus Jerry. Jerry se sentait brisé. Tout ira bien. » Jerry se redressa vers la voix pour y répondre. Il fallait répondre ; Mais il gardait les yeux fermés, comme s'il pouvait ainsi atténuer la douleur. Mais c'était autre chose que la douleur qui le poussait. La douleur faisait partie de son existence, mais cette autre chose qui pesait sur lui comme un fardeau terrible. Quelle autre chose ? La révélation, la révélation ce qu'il avait découvert. Amusant comme son esprit était soudainement clair, séparé de son corps, flottant au dessus de lui, au dessus de la douleur. Ça ira bien, Jerry . » Non, ça n'ira pas. Il reconnut la voix de cacahuète et c'était important de partager la nouvelle avec lui. Il fallait qu'il lui dise de jouer le jeu, de jouer au football, de courir, de faire partie de l'équipe, de vendre des chocolats, de vendre tout ce qu'ils voulaient qu'on vende, de faire tout ce qu'ils voulaient qu'on fasse. Il essaya de prononcer les mots mais il y avait quelque chose qui n'allait pas dans sa bouche, ses dents , son visage. Mais il persévéra quand même et dit à Cacahuète ce qu'il devait savoir. Ils vous disent de faire comme ça vous plaît mais ils ne sont pas sincères . Ils ne veulent pas qu'on fasse à notre guise sauf si c'est aussi la leur. C'est une blague Cacahuète, une duperie. Ne dérange pas l'univers, Cacahuète, peu importe ce que disent les affiches. Les temps parallèles de Robert Silverberg. Un livre de science-fiction futuriste avec une intrigue très intéressante, voyez plutôt la quatrième de couverture La dernière mode, c'est le tourisme temporel. Visitez la Rome des Césars, le Golgotha le jour de la crucifixion du Christ, les venelles de Constantinople lors du sac de la ville par les Croisés. Mais ne vous écartez pas du chemin qui vous a été tracé, sous peine de disparaître dans un paradoxe temporel. Voici l'un des romans les plus jubilatoires de Robert Silverberg, une des plus grandes figures de la science-fiction américaine. Un concept extraordinaire! Imaginez que tout cela soit possible! Ce livre dénonce un peu l'envie que l'homme a de tout vouloir commercialiser même ce qui ne devrait surtout pas l'être, jouer avec le temps n'est jamais bénéfique surtout quand on accumule les paradoxes temporels! Notre héros est Judson Daniel Elliott qui veut devenir guide temporel, de la période byzantine plus particulièrement. Ce personnage n'est pas un héros par excellence, au fil du livre on sent qu'il a du mal à trouver sa place dans la société. Il va tenter de tracer sa généalogie grâce à son pouvoir de guide temporel et finira par tomber amoureux d'une de ces ancêtres. Hélas il lui arrivera toute une série de mésaventures car on ne peut jouer avec le temps impunément, la patrouille temporelle veille.... Un coup monté ! Une pièce montée de Blandine Le Callet. Ce livre a été une vraie révélation pour moi, il raconte l'histoire d'un mariage vu par une série de personnages qui racontent tour à tour le mariage à travers leurs yeux. Ce récit polyphonique est une critique ouverte à la société bourgeoise et aristocratique. Tous ces gens qui sont beaux et riches et qui devraient être heureux, ne le sont non seulement pas et cachent en plus de lourds secrets. A travers ce livre c'est toute une époque qui est critiquée, des valeurs bourgeoises matérialistes, la peur de l'engagement, la signification du mariage et puis la désillusion d'une vie qu'on n'a pas su mener comme on aurait voulu. J'aimerais maintenant faire le portrait des personnages qui prennent la parole dans ce livre Pauline elle commence le récit, elle est demoiselle d'honneur pour sa tante Bérengère, elle raconte le trajet en voiture dans la belle voiture de son père et est intriguée par Lucie, une jeune trisomique qu'elle a envie de connaître un peu plus. Bertrand c'est le curé qui va unir les époux, il est en proie à une solitude existentielle, même s'il ne doute pas de sa vocation il ne peut s'empêcher d'être déçu par ceux qui viennent dans son église pour avoir un bel endroit pour se marier et non parce qu'ils ont la foi. Il se rend compte que la religion n’intéresse pas les gens qui baillent dans l'assemblée lorsqu'il parle des textes. Il se trompera de nom de marié et finira méprisé de tous. Madeleine elle est la grand-mère de Bérengère et est exaspérée par ses enfants qui ne la laisse plus aucune indépendance depuis qu'elle a une maladie des yeux, elle cache un lourd secret qu'elle révélera à Bérengère la nuit de son mariage. Hélène c'est la mère de Pauline et la belle-sœur de Bérengère, elle est mariée à Alexandre et on a l'impression qu'elle est enfermée dans une vie qu'elle n'a pas voulu, une vie de snob, commandée par la famille de son mari qu'elle pense d'ailleurs quitter. Marie Marie est la sœur qui dérange dans cette famille d’aristocrates très conventionnelle, elle ne sait pas être classe, a un travail qui paraît absurde pour sa famille. C'est pourquoi elle parcourt le monde pour les oublier mais hélas ils trouvent toujours un moyen de la blesser en lui faisant comprendre qu'elle n'est pas comme eux. Au fil de l'épisode elle se lie avec la sœur de Vincent Agnès et elles finissent par s’embrasser devant toute l'assistance. Jean-Philippe c'est le vilain petit canard de la famille, le tonton râleur qui a fuit sa famille car il a épousé Sylvie, une fille qui n'était pas de son rang, mais qu'il aime comme un fou. Hélas, il n'a pas pu lui donner d'enfant ce qui la rend terriblement, désespérément malheureuse. Comme il se sent coupable il la laisse aller voir ailleurs, il considère que c'est sa punition. Vincent c'est ensuite au tour du marié de s'exprimer, il nous raconte sa peur du mariage, sa rencontre et son amour pour Bérengère, la façon dont elle a changé lors de l'organisation du mariage. Damien il est un collègue de Bérengère qui a été relégué à la table des célibataires car il est considéré comme un bon parti par Marie. Il va aux mariages pour séduire les moches » afin de gagner un pari, mais cette fois-ci, c'est lui qui tombe dans le piège. Le livre se termine par Bérengère, la mariée. Dans ce chapitre sa grand-mère lui révèle son terrible secret et c'est à son tour de douter du bonheur que lui procurera son mariage. Il faut savoir qu'il existe un film tiré de l'ouvrage porté par notre compatriote et étoile montante Jérémie Renier alias "cloclo" et Clémence Poésy découverte dans "Harry Potter et la coupe de feu". Le doigt tendu de C. Raucy. A la mi-mai nous allons accueillir en classe l'auteur Belge Claude Raucy, pour préparer le mieux possible cette rencontre nous devons lire quelques-uns de ses ouvrages. Le premier est "le doigt tendu", livre très court dont j'avais beaucoup entendu parlé. Hélas je dois dire que j'ai été un peu déçue... Cette histoire raconte l'histoire de Pierre, un jeune homme de 13 ans qui vit à Bruxelles. Un jour éclate la seconde guerre mondiale, il apprend alors qu'être juif signifie la fuite. Ses parents l'envoient à Saint-Mard, chez les Lagrange pour qu'il soit en sécurité. Il devient ami avec un certain Jaques. Les jours s'écoulent et puis les boches finissent par arriver chez lui avec à leur tête, Jaques, le doigt tendu dénonçant son ami... C'est un choc pour Pierre et le début d'une longue fuite à travers la France.... Ce que je reproche à ce livre c'est qu'il est beaucoup trop court bien que je reconnaisse que ça puisse être utile à des élèves qui n'aiment pas beaucoup lire. Je n'ai pas réussi à avoir de l'empathie pour Pierre même s'il vit des choses terribles... Peut-être la manière dont est racontée l'histoire ou le fait qu'on ne décrive pas assez les choses comme la relation avec Rebecca, on a pas le temps de s'accrocher aux personnages contrairement à d'autres livres du même sujet. On nous parle des horreurs de la guerre même pour les personnes qui ne sont pas dans des camps et c'est ce que je trouve le plus intéressant dans cet ouvrage. Je me réjouis de rencontrer M. Raucy pour lui poser quelques questions à propos de ce roman. Après la rencontre avec Claude Raucy Ce que j'adore avec l'analyse des romans c'est que même ceux que je n'aimais pas après les avoir lu, une fois qu'on les analyse en classe et ici avec un auteur! je trouve toute une dimension à laquelle je n'avais pas pensée, découvre des approches différentes et fini par apprécier l’œuvre. Beaucoup n'ont pas aimé la fin mais au final je la trouve parfaite, elle laisse la porte ouverte à toutes sortes d'intrigues et j'admire le héros, Pierre, pour n'avoir pas dénoncer son ami, on ne dit pas qu'il lui pardonne, non. On démontre juste qu'il a compris la leçon de la guerre et qu'il n'a pas choisi la même voix que les nazis et que tout ça l'a grandit. Ce fut une rencontre fort sympathique avec un personnage de notre paysage littéraire, si plus d'auteurs passaient du temps avec des écoles ce serait vraiment intéressant pour nos élèves plus tard. Merci Claude Raucy! La scandaleuse.... La dernière fois que je suis rentrée dans un magasin de livre pour acheter SEULEMENT les livres sont j'avais besoin pour l'école budget oblige.. et bien je suis repartie avec les livres dont j'avais besoin ET "Apocalypse bébé" de Virginie Despentes, une petite lecture plaisir, c'est ce qu'il me fallait avant de me confronter au "troupeau aveugle" et autres joyeusetés qui attendent mon pauvre cerveau au tournant! Commençons par le titre que j'ai trouvé vraiment horrible et qui a mis du temps à prendre sens mais tout vient à point à qui sait attendre parait-il. La première de couverture, très tape à l’œil, est jaune vif avec un titre en noir et rouge et une créature étrange qui semblent attachée. Ensuite la quatrième de couverture qui propose un résumé apéritif que je n'oublierai pas de transcrire plus tard et des "petits mots" de journaux chantant les louanges de l'auteur, le mot "scandaleuse" me saute au yeux et je m'attend donc à un livre assez subversif. Notons aussi que ce livre a reçu le prestigieux prix Renaudot. Il est d'ailleurs amusant de constater le changement entre les deux couvertures avec ou sans prix Renaudot. La barbante couverture qui n'a comme seul argument de vente que ce fameux prix et l'autre totalement délirante qui nous en dit long sur l'univers auquel on va avoir à faire. Ce récit peut être considéré comme polyphonique. Tour à tour les personnages vont raconter leur histoire, leur rencontre et leurs moments avec Valentine, ce voyage conduira nos deux détectives de Paris à Barcelone, un vrai road-book avec une fin explosive! Car le pitch de cette histoire est la disparition de la jeune Valentine. Suivie par une détective privée, elle échappe à sa surveillance, c'est donc la grand-mère de Valentine qui charge Lucie, une détective privée un peu empotée, de retrouver sa petite-fille totalement dépravée. Lucie va se faire aider par La Hyène, une détective professionnelle avec des méthodes assez spéciales. Récemment une autre œuvre de Virginie Despentes, Bye-bye Blondie, a été adaptée au cinéma par l'auteur elle-même avec dans les rôles principaux Béatrice Dalle et.... Emmanuelle Béart! Ce qui est original c'est que dans le roman on parle d'une histoire d'amour entre un homme et une femme et puis dans le film, subitement, l'homme devient Emmanuelle Béart! Il y a aussi la chanteuse Soko qui pointe le bout de son nez. J'ai trouvé ce film sympa sans être un chef-d’œuvre absolu avec une bande son sympa mais une jeunesse des années 80 un peu trop kitsch et caricaturée, enfin maintenant je n'y étais pas donc je suis assez mal placée pour juger! Je vais bien ne t'en fais pas! Vendredi passé j'ai été voir Aaron en concert. Quel rapport avec ce blog? Eh bien ne connaissant ce groupe que par la chanson "Lily" une série de liens s'est créé dans ma tête... Cette chanson qui les a propulsés sous les projecteurs provient du film "Je vais bien ne t'en fais pas" les débuts de Mélanie Laurent au cinéma! qui est inspiré du livre du même nom d' un certainOlivier Adam. Cet auteur vous dit certainement quelque chose chers FLES, car quand il ne s'essaye pas à la poésie il écrit de très bons livres, voyez plutôt le résumé apéritif En rentrant de vacances, Claire apprend que son frère a quitté la maison. Personne ne sait pourquoi. Depuis, elle reçoit des cartes postales de lui, envoyées de villes toujours différentes. Elles sont rares mais il y exprime toujours la même chose il aime sa sœur, il va bien mais il ne rentrera pas. Il ne dit pas pourquoi il est parti. Lorsque Claire a une semaine de congé, elle décide de partir à la recherche de son frère à Portbail, la ville d'où provient sa dernière carte. Là -bas, elle va découvrir une partie de la vérité sur la disparition de son frère. Elle rentre à Paris et reprend son travail à Shopi. Lors d'une fête, elle rencontre Julien. Celui-ci va faire la lumière sur toute cette histoire. Je vous recommande également le film réalisé par Philippe Lioret en 2006. En voici la bande annonce ; Serge Brussolo et son univers incroyable Attention chers amis et chères amies cet article concerne un auteur incroyable! Si vous ne connaissez pas encore le génie de Serge Brussolo je vous conseille de vous y mettre, il sévit autant en littérature jeunesse qu'en littérature générale dans le domaine de la science-fiction et du policier voir un brin d'historique quelques fois.... Cet auteur nous ouvre des portes de mondes fabuleux, auquel seul lui pourrait penser! J'ai dévoré étant jeune et encore maintenant j'avoue les aventures de Sigrid, la fille aux cheveux bleus qui se transforme en sirène au contact de l'eau, qui va se retrouver sur d'autres planètes, dans le ventre d'un dragon, tant de quêtes surprenantes auxquelles on ne devine jamais le dénouement et c'est là le talent de l'auteur! Il passe son temps à nous mener subtilement vers une autre piste et on se prend toujours une grosse claque à la fin de ses romans, même moi en ayant lu un très grand nombre je ne repère pas son mode opératoire! Outre Sigrid en littérature jeunesse on retrouve aussi Peggy Sue, qui doit se battre contre les invisibles avec son chien bleu et puis au fil des romans le ton change et elle se retrouve dans des quêtes bien plus incroyables! En littérature générale il y a aussi quelques perles, tel que les Lutteurs immobiles, l'armure de la vengeance, la prisonnière du pharaon et tellement d'autres! Car cet auteur est très prolifique et ce n'est pas pour me déplaire Voici quelques résumés apéritifs qui je l'espère, vous mettront l'eau à la bouche! 1. Les prisonnières du pharaon Que faire quand on se retrouve prisonnière d'un harem perdu aux confins du désert, encerclée par les tempêtes de sable et les mirages trompeurs ?Comment échapper aux pièges de cet univers clos où le crime rôde chaque nuit, cherchant une victime parmi les dormeuses du sérail ?Comment rester en vie quand on est livrée, pieds et poings liés, à un prince reclus, dont les fièvres ont ravagé l'esprit ?Grand maître du mystère, Serge Brussolo ouvre pour ses lecteurs les portes d'un univers trouble où le danger guette le promeneur imprudent à chaque coin d' les mille et une nuits se changent en mille et un cauchemars ! 2. Les lutteurs immobiles Halte au scandale du gaspillage ! Désormais, la Société Protectrice des Objets veille... Que diriez-vous d'être couplé à une tasse de thé de façon que la moindre fêlure de la porcelaine se décalque aussitôt sur votre propre squelette en une superbe fracture ouverte ? Imaginez le cauchemar... imaginez d'autres couplages. Avec des vêtements, des livres, des disques, une maison... Brussolo invente ici un de ces univers piégés comme il en a le secret. Un univers où la moindre action est génératrice de suspense et dont la charge symbolique donne à réfléchir. Fable écologique ambiguë ? Parabole de notre dépendance des objets ? Des sinistres trouvailles du pouvoir pour nous faire filer droit ? Sans doute tout cela à la fois et plus encore... 3. L'armure de la vengeance Par une nuit sans lune Jehan de Montpéril, le chevalier errant, est chargé d'escorter au fond de la forêt six fossoyeurs porteurs d'un cercueil bardé de fer. C'est une armure vide qu'il s'agit d'enterrer. Une armure maléfique, une armure tueuse qui, dit-on, bouge toute seule et répète, passé minuit, les gestes de mort appris sur le champ de bataille. Malgré cela, bien des chevaliers la convoitent, au risque de voir leur famille décimée par le vêtement de métal ensorcelé. Qu'importe ! N'a-t-il pas la réputation de rendre invincible celui qui s'en revêt ? Une malédiction pèse-t-elle vraiment sur l'armure ? Ou bien quelqu'un se sert-il de cette légende pour mener à bien une vengeance mystérieuse ? Une enquête gothique et cruelle, par l'auteur du Chien de minuit, prix du Roman d'Aventures 1994, qui nous convie à une envoûtante exploration des sortilèges du Moyen Age. Le chef-d'oeuvre du maître français du suspense machiavélique. Dans un style d'une épure et d'une puissance qui laisse loin derrière les best-sellers venus d'outre-Manche et d'outre-Atlantique. Christian Gonzalez, Madame Figaro. Hommage à mon premier amour livresque Ma grande histoire avec les livres remonte à un peu près douze ans, un vieux livre tout écorné qu'une camarade de classe me donne pour je ne sais quelle occasion, il est resté quelques mois à traîner, son aspect ne m'encourageais pas à y toucher et puis un jour désespérant des âneries passant à la télé, je me lance et j'ouvre le roman.... pour ne plus le lâcher! Et ce livre c'est Mathilda de Roald Dahl! Une petite fille très intelligente cette Mathilda, enfant précoce, ignorée par ses torciveux de parents ici on dirait que ce sont des "barakies" mais bon..., qui va tenter de les punir de leurs arnaques et de leur bêtise de façon vraiment drôle! Et puis elle va rencontrer mademoiselle Candy à l'école, sa maîtresse qui va se battre pour que ses parents reconnaissent le génie de leur fille mais qui, de son côté, cache aussi un lourd secret que Mathilda ne tardera pas à décourvir.... J'ai pas mal relu ce roman depuis et je lui trouve toujours autant de qualités et je crois que si je veux devenir professeur de français aujourd'hui c'est en grande partie grâce à lui et à la joie que j'ai éprouvée à l'époque. Ce roman a donc été écrit par Roald Dahl à qui ont doit énormément de succès à juste titre! comme Charlie et la Chocolatrie et oui Tim Burton n'a rien inventé sur ce coup!, Danny champion du monde, ou encore le Bon gros géant. Tous ces romans sont illustrés par Quentin Blake qui a collaboré avec Dahl pendant de nombreuses années! En cette période d'épidémie de grippe, voici le Virus Liv3 ou la mort des livres... Virus ou la mort des livres C. Grenier Hommage ouvert à Farenheit 451 ce roman, destiné aux adolescents, prend pourtant un autre point de vue face à la disparition des livres. Cet ouvrage est d’autant plus captivant que la question un peu taboue de la disparition des livres au profit des médias, se pose à l’heure actuelle. e livre aborde une thématique très piquante à l’heure où les médias et la technologie prennent de plus en plus de place dans nos vies et que notre façon de lire a bien évolué, en effet on ne lit plus que des livres de papier mais aussi des écrans, des publicités etc. Le monde imaginé par Christian Grenier oppose les lettrés » aux zappeurs », ces derniers ont créé un virus qui efface tous les livres au fur et à mesure qu’ils sont lus et qui permet d’en faire une lecture toute particulière en rendant le lecteur acteur de l’histoire du roman un peu comme dans un jeu vidéo ?. Allis Wonder, notre héroïne, est une lettrée, hélas elle est sourde et muette, il est donc plus facile pour elle de communiquer via un ordinateur à sa seule amie virtuelle Mondaye, ce qui n'est pas vu d'un bon œil par les lettrés. Allis a écrit un livre qui lui permet d’accéder à l’académie, étant désormais devenue une Voyelle, elle est envoyée en mission pour trouver le quartier général des Zappeurs et anéantir le virus. Ce roman de science-fiction est intéressant pour faire parler les adolescents de leur relation avec les livres et les médias, il y a aussi de nombreuses références, qu’elles soient cachées dans les noms des personnages Allis Wonder ou Alice in Wonderland de Lewis Carrol ou qu’elles soient plus explicites quand les personnages sautent dans la métamorphose de Kafka ou lisent un livre dans l’immense bibliothèque du capitaine Nemo. Autant de références qui feront sourire les lecteurs avertis mais qui pourront aussi ouvrir de petites portes vers les grands classiques aux lecteurs moins aguerris! Le point de vue de l’auteur est original car il prend les lettrés comme tyrans d’une société où les médias sont interdits alors que c’est souvent la question de la disparition des livres qui est au centre des préoccupations. Malgré le volume assez léger du livre l’histoire est bien développée, le seul bémol est cette histoire un peu facile entre Lund Sonn, Mondaye » et Allis qu'on a vite fait de deviner et qui n'apporte pas grand chose au roman. Un autre atout du roman est la mise en scène de personnages ayant un handicap Allis, la lettrée est sourde et muette et Lund, le zappeur est aveugle, leur handicap peut souvent être pallié grâce à la technologie, Allis communique grâce à un ordinateur tansi que Lund retrouve la vue grâce à des caméras. VirusL.I.V.3 ou la mort des livresLe gouvernement des Lettrés a interdit les écrans et décrété la lecture obligatoire. Face . "" sur Label Emmaüs. Liste d'envies Panier Boutiques Mon compte FAQ Blog. Maison. Mode. Librairie. Loisirs. High-Tech. Le coin des collectionneurs. Nos sélections. Panier. Donner un objet. Maison. Maison ; Maison. Art Le gouvernement des Lettrés a interdit les écrans et décrété la lecture obligatoire. Face à cette tyrannie, les Zappeurs se révoltent ces jeunes rebelles, adeptes de l’image, propagent un virus qui efface les mots des livres à mesure qu’ils sont lus. Seule Allis est capable d’identifier l’inventeur du virus et de trouver un roman de science-fiction et d’aventure qui nous fait voyager en 2095, dans une société où l’existence des livres comme des écrans est en par l'Éducation en classe de ce CD est autorisée par l'éditeur.Mathieun'a pas d'autre choix que d'accepter. Il s'occupe des bœufs. Comme tous les brigands, il se voit marqué au bras d'une balafre en forme de croix. Un jour, les brigands ramènent trois moines prédicateurs qui les encouragent à participer à la croisade des pauvres gens que le pape Urbain II réclame pour délivrer Jérusalem des1Avant d’être bibliothécaire à l’hôpital, j’ai longtemps exercé en bibliothèque municipale. On envisage habituellement l’hôpital comme un monde à part, un monde d’isolement et de séparation et je peux dire aujourd’hui que, lorsque j’ai pris mes fonctions, j’ai été submergée par un sentiment de cet ordre. Je quittais alors l’univers familier et rassurant des bibliothèques publiques et découvrais que, malgré mon savoir professionnel, j’étais sans expérience dans ce lieu spécifique. Cette forme de solitude m’a permis de réfléchir à la spécificité de l’hospitalisation et à son influence sur les pratiques de lecture. En effet, la lecture à l’hôpital ne peut s’envisager qu’en relation avec les particularités de ce lieu fermé », dominé par deux composantes l’isolement et la disparité. Qu’elle soit de courte ou de longue durée, l’hospitalisation entraîne généralement chez le patient, et chez l’enfant en particulier, le sentiment d’appartenir à un monde à part celui de la souffrance physique et morale. L’hôpital est un lieu qui, en raison de sa fonction publique et sociale, fait l’objet d’une fréquentation intense et variée de la population. Le patient est isolé, séparé de sa famille, contraint de cohabiter, il est totalement pris en charge par le monde médical. Il est projeté dans un monde gouverné par des lois spécifiques et dominé par un ordre différent de celui qui régit son milieu d’origine, confronté à de multiples promiscuités. De plus, pour les enfants handicapés, la technicité qui caractérise l’hôpital moderne n’est pas toujours propice aux expressions relationnelles et aux émotions. Parce que, lorsque tout repose sur une conception optimiste des pouvoirs de la médecine, de ses ambitions et de ses succès, les autres besoins de l’enfant sont souvent relégués à un rang secondaire. Dans ce contexte particulier, l’offre de lecture permet de prendre en compte les besoins non matériels, c’est-à -dire intellectuels et affectifs, elle accompagne l’enfant hospitalisé pour qu’il trouve sa place entre l’acceptation des normes du monde hospitalier les soins douloureux, la séparation et son besoin de liberté comme d’intimité. 2L’hôpital Raymond-Poincaré de Garches est une référence dans le domaine de la prise en charge de la personne handicapée. Les services de pédiatrie accueillent des enfants atteints de maladies génétiques, de pathologies neurologiques et neuromusculaires rares, de cancers. La pédiatrie associe les soins et un environnement scolaire adapté de la maternelle au lycée. L’établissement est également un centre de référence des troubles de l’apprentissage du langage oral et écrit. La durée d’hospitalisation est habituellement longue, de plusieurs mois à plusieurs années. 3La médiathèque du personnel et des malades est un service de l’hôpital. C’est une bibliothèque multimédia gérée par deux bibliothécaires professionnelles. Elle est dotée d’un budget d’acquisition suffisant pour suivre l’actualité éditoriale. Les enfants s’y rendent soit dans le cadre scolaire, soit avec leurs parents. Pour ceux qui ne peuvent se déplacer, les deux bibliothécaires proposent des chariots hebdomadaires de prêts aux chevets ». 4À l’hôpital, la fonction de bibliothécaire n’a aucune visée directement thérapeutique, toutefois, elle s’avère essentielle à plus d’un titre ! Les bibliothécaires aiment se définir comme des passeurs, des médiateurs de l’information. Ici, ce rôle éducatif et intellectuel revêt un caractère singulier. Il s’agit d’écouter attentivement ce qui s’exprime tout comme ce qui ne s’extériorise pas afin de répondre à la variété des attentes formulées ou non. Il n’est pas rare qu’un nouvel hospitalisé » n’emprunte rien pendant des semaines, l’important est alors juste que l’enfant sache qu’il y a là des livres à sa disposition. 5À l’hôpital, les demandes sont multiples aider un parent à trouver l’album qui lui permettra de partager un moment privilégié avec son enfant malade ; guider l’enfant pour qu’il retrouve dans les collections de la médiathèque ses fictions ou auteurs préférés, proposer à un patient indécis quelque chose de facile à lire, pour se changer les idées… » peut-être jusqu’à oublier un temps sa condition d’hospitalisé. 6La lecture à l’hôpital est souvent une lecture évasion » qui répond à la nécessité de mettre à distance ». Elle est un moyen de redéfinir son propre rapport au monde. Elle est aussi, par les documents d’actualité, facteur de réunion à la communauté humaine toujours en mouvement à l’extérieur. Elle peut encore aider à la reconstruction d’une intégrité ébranlée tant par la souffrance physique que psychique grâce aux publications sur la douleur ou le handicap, qui permettent aux patients, et à leurs proches, de se réapproprier le champ du médical et du social. Ces quelques exemples ne représentent bien sûr qu’une partie des demandes. Car la lecture conjugue toujours plusieurs finalités, la lecture évasion » s’imbriquant souvent dans la lecture reconstruction ». Mais quelle qu’elle soit, elle peut amener les patients à mieux resituer et relier leur histoire personnelle à une histoire plus vaste pour lui donner du sens. Car un livre, c’est à la fois un repli sur l’intime et une ouverture infinie sur le monde. 7Je me souviens de J., adolescente de 15 ans, tétraplégique à la suite d’un accident. À côté du chariot de prêt, l’éducatrice insistait pour que J. emprunte et se change les idées ». J. n’a pas supporté que la lecture lui soit proposée pour faire diversion, elle a répondu Moi je ne veux pas lire, je veux remarcher. » Que peut l’offre de lecture face à cette réponse ? Quelles raisons explicites ou implicites les jeunes lecteurs hospitalisés ont-ils de lire ? Quels effets attendent-ils de la lecture ? Ces effets sont-ils différents à l’extérieur au sein de la cellule familiale qu’à l’intérieur à l’hôpital ? 8C’est en souvenir de J. que j’ai demandé à trois adolescents, grands usagers de la médiathèque, de répondre à ces questions est-ce que l’offre de lecture est nécessaire à l’hôpital ? Est-ce que la fiction l’imaginaire répare et comble une absence ? 9Nous avons lu ensemble l’argument proposé par La Lettre du Grape. Nous nous sommes arrêtés sur quelques-uns des concepts exposés nécessité », roman familial ». Au fil des trois rencontres, un dialogue s’est engagé. Beaucoup d’autres sujets ont été abordés lors de ces discussions et n’apparaît ici que ce qui concerne exclusivement les livres et la lecture. Ce qui suit est la retranscription fidèle, chronologique des propos tenus par T., adolescent de 13 ans, et A., adolescentes de 14 et 12 ans. 10Ils ont, chacun à leur manière, mis l’accent sur le fait que la lecture est une mise à distance mais que ce n’est pas du temps inutile ni une mise entre parenthèses de la souffrance. C’est à la fois un refuge et un recul qui permet de ne plus être objet de ce qui leur arrive, mais d’en devenir sujets. La fiction offre la possibilité de rétablir un espace intime dans un lieu collectif. Pour ces trois adolescents, la médiation, les propositions des bibliothécaires se doivent de respecter leur besoin de liberté retrouvée. 11T. – J’aime les livres qui nous apprennent à ne pas se fier aux apparences comme Virus LIV3 ou La mort des livres [1]. Mes auteurs préférés sont R. Dahl et Rowling. 12Les auteurs de livres réalistes je n’aime pas, ça me rattache comme des chaînes au monde réel. Les livres, ça sert à s’évader ; lorsque j’étais petit, dans mes grands moments de déprime, on m’a imposé des livres, et maintenant j’en ai besoin. 13J’aime les gros romans, l’humour. Je veux quitter le monde réel dans les livres. La vie est différente pour tous même s’il y a des choses communes. Par exemple, quand j’étais en primaire, je n’imaginais pas comment fonctionnait un collège. C’est grâce aux romans que j’ai découvert comment allait être ma vie au collège, les problèmes avec les professeurs, les devoirs. 14Comment choisissent-ils les romans à la médiathèque ? 15T. – Je m’apparente » au résumé et si le sujet m’intéresse, je l’emprunte. Que ce soit dans la médiathèque de l’hôpital ou lorsque ma mère m’achète des livres, c’est les mêmes critères. Je recherche des livres différents du monde réel, mais il ne faut pas qu’ils soient complètement ailleurs non plus. Un jour, ma mère m’a offert un livre qui raconte l’histoire d’un garçon qui allait se faire opérer. J’allais me faire opérer et ce rapprochement ne m’a pas fait plaisir. Bien sûr, cela m’a éclairé sur ce que j’allais endurer à la sortie de l’opération. La souffrance émotionnelle et physique. Maintenant que j’ai grandi, j’ai plus conscience des choses et des enjeux. Ce livre sur l’opération, bien sûr j’avais conscience, je savais que cela allait être dur. C’est ma vie qui est en jeu à chaque opération. Mais ce livre, ça m’a stressé plus qu’autre chose. Moi, ce n’est pas ce genre de livre que je recherche tout seul à la médiathèque. Je recherche des livres pour m’évader, des fictions, de l’humour. Les livres sur ma vraie vie, je ne les lis pas trop. – À ce sujet, les livres sur les hôpitaux, ça n’a pas franchement d’intérêt, c’est bien d’avoir un autre point de vue, c’est vrai que c’est bien. Mais moi ça ne m’aide pas vraiment. Les livres sur la maladie, les hôpitaux ça me libère pas, c’est tout le contraire, ça m’angoisse. 17A. – Moi, il y a un livre qui m’a fait bien rire, un livre drôle sur l’hôpital. C’est l’histoire d’un bonhomme vert, quand il passe une radio, il pense qu’on va voir qu’il n’est pas courageux. Qu’il a peur. Mais moi je sais que ce n’est pas en passant une radio qu’on va voir que je suis courageuse. 18T. – Quand je suis déprimé, que je veux partir de l’hôpital, rentrer chez moi, parce que c’est long, trop long, je reprends Harry Potter, je m’y replonge. L’auteur d’Harry Potter [2] met l’accent sur Harry qui a perdu ses parents, il sait la souffrance que c’est de ne pas vivre avec ses parents. Mais tu sais T. s’adresse à la bibliothécaire qu’il y a des auteurs qui ont le chic pour faire mal, ces livres-là je les repère tout de suite, je les range et je ne les reprends plus. Jamais quand tu me conseilles un livre que tu as aimé, tu ne mets pas le doigt là où ça fait mal. J’aime qu’à la médiathèque tu ne me donnes pas des livres qui me font du mal. 19A. – Pour moi, peu importe le livre, quand je suis déprimée, je lis et surtout j’écoute de la musique. 20T. – Moi je lis pour comprendre ce qui va m’arriver et pouvoir imaginer le futur à ma manière. Mais j’ai besoin que ce soit un peu différent de moi. Par exemple Tara Duncan [3], elle a 15 ans mais je comprends ce qu’elle vit comme adolescente. C’est comme Celle que je ne suis pas [4] de Vanyda. L’héroïne a 15 ans aussi, c’est une fille qui a les soucis de son âge. Bon moi je suis un garçon de bientôt 13 ans, mais elle va être séparée de ses copains pour rentrer en seconde, c’est ce que je vis, la séparation, alors ça me rapproche de ma vie réelle, mais c’est différent. Les livres, c’est nécessaire pour ma vie intérieure, ça m’aide à grandir. 21A. – Moi j’aime les livres avec des images, les fictions en fait ça sert surtout à nous faire rêver. Mais, d’un autre côté, dans les romans, il n’y a pas d’image et cela développe l’imagination de se créer des images. – J’aime bien échapper au monde réel, en lisant des histoires où les personnages traversent des épreuves, comme dans Les roses du Mexique [5] de Pam Muñoz Ryan, le père de l’héroïne est mort, elle est obligée de fuir aux États-Unis sinon sa mère devra se marier avec un oncle. L’histoire finit bien. Je préfère quand ça finit bien. J’ai aimé ce livre. 23T. – Les livres sont nécessaires parce qu’ils font réfléchir sur d’autres mondes et sur ce qu’il faut changer dans notre monde à nous pour être positif. Par exemple Artemis Fowl [6] d’Eoin Colfer. C’est comme Virus LIV3 ou La mort des livres [7] de Christian Grenier, c’est un livre sur le futur qui donne des idées, on pense à ce qui se passera plus tard. C’est comme Thomas Drimm [8], c’est ma grand-mère qui me l’a offert, tous les pays sont réunis pour en faire un seul. C’est une bonne idée politique pour la vie future. Les nationalités abolies pour éviter d’autres conflits. – Moi, je n’aime pas trop que mes parents comprennent ce que je lis. S’ils comprennent ça ne m’appartient plus. Je veux que ce soit pour moi toute seule. Moi j’aime lire, ça ne changera jamais, mais je n’aime pas qu’on m’impose des choses comme à l’école. 25A. – Moi, je m’invente mes histoires, pour jouer le soir, parce que je m’ennuie, et tous les soirs je continue mon histoire dans ma tête. Alors je ne vois pas trop l’intérêt de lire quand on a sa propre histoire à soi. Je lis un livre par mois, mais avec des images. Moi j’aime qu’on m’impose un livre, comme ça je n’ai pas besoin de choisir. 26T. – Moi, je lis minimum quatre chapitres par jour, des gros livres. Émotionnellement j’imagine pas vivre sans livres, j’aime bien partager avec un auteur des choses qu’il a peut-être vécues. Mais je ne veux pas qu’on casse ce que j’ai déjà imaginé, par exemple Les pilleurs de sarcophages [9] sur l’Égypte ancienne m’a déçu, l’auteur veut à tout prix nous apprendre des faits historiques, ce n’est pas un écrivain c’est plutôt un professeur et cela ne m’intéresse pas. – Moi, j’aime bien quand vous me conseillez à la bibliothèque. Agathe bibliothécaire m’a fait découvrir une série sur des adolescentes. Vous savez ce que j’aime, vous cherchez longtemps. Mais je ne prends pas toujours ce que vous me conseillez rires ! 28On constate tout d’abord que, comme beaucoup d’adolescents lecteurs, T., et A. se singularisent par une intense exigence. Ils sont en quête de sens et cherchent à élargir leur compréhension du monde pour mieux agir sur celui-ci. On remarque leur vif intérêt pour des problématiques fondamentales de l’existence les conflits religieux, politiques, l’environnement. 29Pour ces jeunes lecteurs, les émotions les plus recherchées sont la joie et le réconfort, grâce aux textes d’humour et aux romans qui finissent bien ». Ils rejettent les romans vrais », ou les récits vraisemblables sur l’hôpital et la maladie. Cependant, il est nécessaire que les bibliothécaires soient extrêmement attentives à cette thématique dans la production éditoriale et qu’elles intègrent dans leur fonds des fictions de qualité sur ces sujets. T., et A. recherchent avant tout le plaisir dans des histoires qui emportent loin d’autres mondes, d’autres civilisations. Ce plaisir d’un ailleurs, d’une évasion cognitive et émotionnelle est souvent couplé avec celui du contigu des récits de vie exemplaire ou des narrations structurées à la manière des contes traditionnels. Il s’agit généralement d’ouvrages qui mettent en scène les différentes étapes d’une transformation à travers des métamorphoses douloureuses et proposent des schèmes explicatifs, rassurants où la souffrance est réparée par la réalisation des vœux les plus impossibles. Lors des discussions, bien qu’ils aient surtout mentionné des fictions différentes de leurs vécus et récusé à plusieurs reprises les récits réalistes, on observe qu’ils citent essentiellement des romans ou bd qui mettent en œuvre un processus d’ s’aperçoit qu’à l’hôpital comme ailleurs, la lecture est un support de construction identitaire. Pour T., la fiction permet d’accéder à la connaissance de soi par l’identification. T. et ont besoin de croiser des regards multiples pour découvrir d’autres représentations de ce monde sur lequel ils s’ de la distraction, de l’oubli de la souffrance, la fiction touche au sens de la vie le thème de la séparation est souvent souligné par T., à la dignité toujours maintenue mais encore à la recomposition de l’image de soi. Il y a dans l’œuvre écrite un caractère qui peut être profondément faut-il que les passeurs soient animés par la passion de la lecture, qu’ils en soient convaincus ! Pour transmettre ce goût, pour faire naître ou réactiver le désir de lire, il faut avoir éprouvé que le besoin de fictions – qu’elles soient littérature, essais, poésie – répond à une nécessité intérieure et cela quelle que soit la fragilité physique ou psychique de chacun, quel que soit son handicap, temporaire ou besoin récurrent d’autonomie, d’être libre de ses choix afin de se recréer un espace intime et de restaurer une intégrité fragilisée par la maladie a été souvent évoqué. Ce que j’aime à la bibliothèque, c’est retrouver les auteurs que j’aime. Le dernier Tara Duncan, je n’ai pas à attendre de rentrer chez moi pour le demander. Et tu me présentes des livres, mais ce que je préfère c’est choisir tout seul », nous dit T. Cette liberté revendiquée est une exigence essentielle que nous, bibliothécaires, nous nous devons de respecter car les enfants hospitalisés ne peuvent refuser un soin douloureux ou une intervention, alors, il est primordial qu’ils puissent refuser d’emprunter un livre…Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s’il existe une différence entre rêver et Luis Borges Notes [*] Myriam Revial, bibliothécaire. [1] Virus LIV3 ou La mort des livres, Christian Grenier, Hachette, 1998. [2] Harry Potter, Rowling, Gallimard Jeunesse, 7 tomes. [3] Tara Duncan, Sophie Audouin-Mamikonian, Flammarion Pocket et XO éditions, plusieurs tomes. [4] Celle que je ne suis pas, Vanyda, Dargaud, 2008. [5] Les roses du Mexique, Pam Muñoz Ryan, Actes Sud, 2003. [6] Artemis Fowl, Eoin Colfer, Gallimard Jeunesse, 6 tomes. [7] Voir note 1. [8] Thomas Drimm, Didier van Cauwelaert, Albin Michel, 2009. [9] Les pilleurs de sarcophages, Odile Weulersse, Hachette, 1999. Leroman (texte intégral) 2095, à Paris : les Lettrés sont au pouvoir et les Zappeurs adeptes des écrans, bannis de la société. Mais un virus, mis au point par les Zappeurs, efface les mots des livres. Allis, une jeune Lettrée sourde et muette, est chargée de trouver l'inventeur du virus, ainsi qu'un antidote.
Le gouvernement des Lettrés a interdit les écrans et décrété la lecture obligatoire. Face à cette tyrannie, les Zappeurs se révoltent ces jeunes rebelles, adeptes de l'image, propagent un virus qui efface les mots à mesure qu'ils sont lus. Seule Allis, une jeune fille sourde et muette, semble capable d'identifier l'inventeur du virus et de trouver un antidote. Un roman de science-fiction et d'aventure qui nous fait voyager en 2095, dans une société où l'existence des livres comme des écrans est en danger. Recommandé par l'Éducation nationale.. 134 307 62 405 272 241 401 226