Dansles marais salants, le sel rĂ©coltĂ© est stockĂ© sur une surface plane. On admet qu’un tas de sel a toujours la forme d’un cĂŽne de rĂ©volution. 1. a) Tom souhaite dĂ©terminer la hauteur d’un cĂŽne de sel de diamĂštre 5 mĂštres. Il possĂšde un bĂąton de longueur 1 mĂštre. Il effectue des mesures et rĂ©alise les deux schĂ©mas ci-dessous : b) DĂ©terminer en m3 le volume de sel Le mĂ©tier de paludier, Ă©galement appelĂ© saunier, consiste Ă  rĂ©colter le sel dans les marais salants et Ă  les entretenir au fil des saisons. Utilisant encore aujourd’hui des procĂ©dĂ©s traditionnels, le paludier est l’hĂ©riter d’un savoir-faire unique et ancestral. ParticuliĂšrement prĂ©sents dans la rĂ©gion de GuĂ©rande, les paludiers sont des passionnĂ©s qui aiment la nature, l’authenticitĂ© et ont pour objectif de produire un sel de travailleurs agricoles, qui maĂźtrisent des techniques de production traditionnelles et s’occupent des marais salants tout au long de l’annĂ©e sont tout simplement fascinants Ă  regarder Ă©voluer au milieu des tas de sel. Pour vous permettre de dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir cette profession typique des zones salines, nous vous prĂ©sentons le mĂ©tier de paludier avec ses missions, ses caractĂ©ristiques ainsi que ses traditions liĂ©es Ă  la longue et passionnante histoire du sel. Le mĂ©tier de paludierLe paludier – DĂ©cor en mĂ©talQuelle est la diffĂ©rence entre le paludier et le saunier ?Paludier, un mĂ©tier ancien aux traditions prĂ©servĂ©esLe sel et son histoire Le mĂ©tier de paludierDepuis des gĂ©nĂ©rations, les paludiers rĂ©coltent le sel dans les marais salants et les entretiennent toute l’annĂ©e pour obtenir la meilleure production possible. Dans le cadre de son activitĂ©, le paludier a donc plusieurs missions en fonction des saisons. La pĂ©riode la plus importante pour le saunier est l’étĂ© oĂč il rĂ©colte le sel dans l’oeillet. Dans les salines de GuĂ©rande par exemple, un paludier produit en moyenne entre 60 et 90 tonnes de gros sel et environ 2 Ă  3 tonnes de fleur de sel chaque la quantitĂ© de sel rĂ©coltĂ© reste alĂ©atoire en fonction des conditions mĂ©tĂ©orologiques mĂȘme si la qualitĂ© du travail du paludier tout au long de l’annĂ©e sera dĂ©terminante pour avoir du sel en abondance. AprĂšs la rĂ©colte, le paludier, qui travaille au rythme des saisons, doit entretenir les marais salants pour prĂ©parer l’étĂ© suivant. Il va entre autres les protĂ©ger des grandes marĂ©es ou du gel par exemple en automne et en hiver avant de vider les oeillets au retrouve des paludiers dans deux grandes rĂ©gions de France spĂ©cifiques Ă  ce mĂ©tier. Sur le littoral atlantique, les principaux marais salants oĂč l’on peut voir ces travailleurs du sel en action se situent Ă  GuĂ©rande, sur l’üle de RĂ©, sur l’üle d’OlĂ©ron ou encore sur l’üle de Noirmoutier. Au sud de la France, on rĂ©colte Ă©galement le sel dans les salins du littoral mĂ©diterranĂ©en comme Ă  Aigues-Mortes par exemple. Lors d’un voyage dans une de ces rĂ©gions, vous pouvez effectuer une rĂ©servation auprĂšs d’un Ă©tablissement produisant du sel pour visiter les marais salants et vous rendre compte du travail authentique des paludiers. Quelle est la diffĂ©rence entre le paludier et le saunier ?Si le paludier ou le saunier dĂ©signe globalement la mĂȘme profession et que les deux mots s’emploient souvent l’un Ă  la place de l’autre, il existe pourtant quelques diffĂ©rences entre les deux termes. La principale diffĂ©rence entre le paludier et le saunier est gĂ©ographique. En effet, le paludier dĂ©signe un travailleur qui exerce son mĂ©tier dans les marais salants du nord de la Loire alors que le saunier rĂ©colte de son cĂŽtĂ© le sel au sud de la parlera ainsi plutĂŽt de paludier Ă  GuĂ©rande et de saunier sur l’Île d’OlĂ©ron par exemple. L’autre diffĂ©rence majeure entre les deux se trouve dans la technique de rĂ©colte du sel. En effet, le saunier rĂ©colte le sel en chauffant l’eau alors que le paludier le rĂ©colte naturellement grĂące au un mĂ©tier ancien aux traditions prĂ©servĂ©esDe gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, les paludiers font partie du paysage de certaines rĂ©gions de France comme GuĂ©rande. Si la profession Ă©volue lĂ©gĂšrement au fil du temps, la technique de production reste pourtant une des plus authentiques qui existe encore aujourd’hui. Ce mĂ©tier est ainsi un des derniers dans le milieu agricole Ă  utiliser de nos jours des techniques traditionnelles de paludiers rĂ©coltent en effet le sel sans procĂ©dĂ© mĂ©canique et n’utilisent aucun produit chimique. Le travail de rĂ©colte du sel est entiĂšrement rĂ©alisĂ© Ă  la main dans l’Ɠillet avec les outils spĂ©cifiques du paludier. Le sel est ainsi amenĂ© au bord des Ɠillets en petit tas pour le laisser s’égoutter avant de pouvoir ĂȘtre acheminĂ© dans un lieu de stockage oĂč il pourra ĂȘtre conservĂ© dans de bonnes conditions. Les paludiers sont ainsi les hĂ©ritiers d’un long savoir-faire ancestral qui permet d’obtenir un sel de qualitĂ© tout en protĂ©geant les vous aussi vous ĂȘtes fascinĂ© par le travail authentique du paludier et par les petits tas blancs spĂ©cifiques des marais salants, Generative-lab a créé pour vous une dĂ©coration murale typique. PassionnĂ© par notre belle rĂ©gion, nous avons en effet imaginĂ© ce modĂšle en mĂ©tal en regardant les paysages des marais salants de GuĂ©rande et les paludiers travailler chaque jour au soleil ou par tous les temps pour rĂ©colter l’or blanc dans la plus pure tradition. Le sel et son histoireAutrefois produit de luxe avant de devenir la denrĂ©e de consommation courante que nous connaissons aujourd’hui, le sel possĂšde une longue histoire et son utilisation a toujours Ă©tĂ© essentielle. DĂšs la prĂ©histoire, on parle de sauniers qui produisaient des pains de sel pour conserver la viande et le poisson en utilisant une technique d’évaporation de l’eau de mer avec du les salines ont longtemps appartenu aux classes dirigeantes comme la noblesse ou le clergĂ©. Le sel Ă©tait alors une denrĂ©e de luxe et le salaire des paludiers peu Ă©levĂ© en comparaison de la valeur de leur travail. Avec un impĂŽt Ă©levĂ© sur le sel, les sauniers, appelĂ©s anciennement saulniers, Ă©taient souvent confrontĂ©s Ă  la concurrence de contrebandiers nommĂ©s couramment faux-saulniers ».À GuĂ©rande, les paludiers se transmettaient leur droit oral Ă  exploiter les marais salants de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration. Rarement propriĂ©taires, ils Ă©taient rĂ©munĂ©rĂ©s avec un pourcentage sur la quantitĂ© de sel qu’ils rĂ©coltaient. Ils avaient par contre la chance d’avoir deux importants privilĂšges accordĂ©s entre le XVIIe et le XIXe siĂšcle. Tout d’abord, le franc-salĂ© dĂ©finissait la rĂ©gion des marais salants autour de GuĂ©rande comme une zone franche. Ainsi, ils pouvaient faire leurs transactions sur le sel dans cette zone sans avoir de taxe. Ensuite, la troque permettait aux paludiers de sortir de cette zone cent kilogrammes de sel sans payer de taxe. Ils devaient par contre revenir Ă  GuĂ©rande avec l’équivalent du poids du sel Ă©changĂ© en cette profession ancestrale continue d’exister et le sel est toujours rĂ©coltĂ© dans la plus pure tradition grĂące Ă  des paludiers passionnĂ©s qui se transmettent le savoir-faire. Le mĂ©tier de paludier attire mĂȘme de plus de plus de nouveaux travailleurs Ă  la recherche de missions authentiques et qui sont sĂ©duits Ă  leur tour par cette activitĂ© en plein air. Et vous, connaissiez-vous le mĂ©tier de paludier et avez-vous dĂ©jĂ  visitĂ© des marais salants ? fleurde sel. rĂ©coltĂ© Ă  la main. l or blanc de la nouvelle aquitaine. Le sel. il y a 1000 ans de cela , l ile fournissait du sel Ă  toute l europe qui l utilisĂ©e pour conserver la nourriture,les techniques d amĂ©nagements de terres incultes en marais salant furent dĂ©veloppĂ©s par les romains puis par les moines, le sel fut la convoitise de bien des peuples et fut l objet de longues La fleur de sel Les marais salants de l’Atlantique Nos terroirs plus de 1 000 ans d’histoire Comment fonctionne un marais salant ? Une annĂ©e dans le marais Un Ă©cosystĂšme remarquable Sauniers et paludiers, les producteurs de sel de l’Atlantique Un mĂ©tier passion Portraits 24h dans le marais Un modĂšle Ă©conomique unique L’AFPS Menu La fleur de sel Les marais salants de l’Atlantique Nos terroirs plus de 1 000 ans d’histoire Comment fonctionne un marais salant ? Une annĂ©e dans le marais Un Ă©cosystĂšme remarquable Sauniers et paludiers, les producteurs de sel de l’Atlantique Un mĂ©tier passion Portraits 24h dans le marais Un modĂšle Ă©conomique unique L’AFPS Menu Comment fonctionne un marais salant ? Le principe est simple et ingĂ©nieux il s’agit d’acheminer l’eau en provenance de l’ocĂ©an Atlantique, grĂące Ă  une lĂ©gĂšre dĂ©nivellation, dans diffĂ©rents bassins successifs, jusqu’aux cristallisoirs. Ainsi, la lente circulation de l’eau, gĂ©rĂ©e par le producteur de sel, favorise l’évaporation et donc la concentration de l’eau l’effet combinĂ© du soleil, du vent et du savoir-faire du producteur de sel, ce circuit d’eau, parfois de plusieurs kilomĂštres, aboutit Ă  la formation de grains de gros sel et de fleur de sel dans les cristallisoirs. Tout l’art salicole consiste Ă  la gestion fine des dĂ©bits d’eau au regard de la mĂ©tĂ©o pour favoriser la son parcours, la concentration de sel dans l’eau est multipliĂ©e par dix ! Elle passe de 30 grammes de sel par litre Ă  300 grammes de sel par litre dans les Ɠillets ou aires saunantes oĂč sont rĂ©coltĂ©s le gros sel et la fleur de production de sel est trĂšs mĂ©tĂ©o-dĂ©pendante un seul orage peut mettre fin Ă  la rĂ©colte ! Celle-ci se concentre donc de juin Ă  septembre, lorsque la mĂ©tĂ©o est la plus clĂ©mente. 1Ăšre Ă©tape le rĂ©servoir d’eau de mervasiĂšre Ă  GuĂ©rande, vasais sur RĂ© et loire sur Noirmoutier Ce rĂ©servoir d’eau de mer, reliĂ© Ă  l’ocĂ©an par un Ă©tier ou chenal, permet d’alimenter le marais salant pendant toute la saison de rĂ©colte. Dans ce bassin, la salinitĂ© est celle de l’eau de mer 30 g/l.2e Ă©tape les bassins d’évaporation / concentrationcobiers et fares Ă  GuĂ©rande, mĂ©tiĂšres et vivres sur RĂ© et marais gĂąts et vives sur Noirmoutier Dans cette deuxiĂšme partie du marais salant, des petites levĂ©es d’argile sont amĂ©nagĂ©es pour forcer l’eau Ă  circuler en zig-zag. Ici s’effectue le travail d’évaporation et de concentration en sel, l’eau de mer va passer de 30 g/l d’eau Ă  plus de 210 g/ Ă©tape les cristallisoirsƓillets Ă  GuĂ©rande et Ă  Noirmoutier, aires saunantes sur RĂ© C’est dans la troisiĂšme partie du marais que le sel va ĂȘtre rĂ©coltĂ©. Selon les sites de production, on trouve dans ce cƓur de marais, juste avant les cristallisoirs, les rĂ©serves journaliĂšres des cristallisoirs adernes, pĂšces amettantes ou nourrices. En les franchissant comme derniĂšre Ă©tape, l’eau atteint une concentration suffisante pour que le sel cristallise 280 Ă  380 g/l.A chaque Ă©tape du circuit de l’eau, le travail du saunier est essentiel pour assurer le rĂ©glage des dĂ©bits et adapter les besoins en eau aux conditions mĂ©tĂ©orologiques. Pour en savoir + Si le principe est le mĂȘme sur tous les sites de la façade atlantique, l’agencement des parties d’un marais salants est trĂšs diffĂ©rent d’un site Ă  l’ extraites du rapport de GeneviĂšve Delbos, chercheur au CNRS, rĂ©alisĂ© en 2008 dans le cadre du Programme Interreg III B Sal/Sel de l’Atlantique 2004-2007 Revalorisation de l’identitĂ© des marais salants de l’Atlantique. RĂ©cupĂ©ration et promotion des potentiels biologique, Ă©conomique et culturel des zones cĂŽtiĂšres humides » Créée en 2007, l’Association Française des Producteurs de Sel marin de l’Atlantique rĂ©coltĂ© manuellement est le fruit de la volontĂ© commune des producteurs de sel marin de la façade atlantique rĂ©coltĂ© Ă  la main de dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts collectifs Pour nous contacter,c’est par ici
Lesel de Guerande est un sel fin produit dans les marais salants du dĂ©partement de Loire-Atlantique, en France. Il est rĂ©putĂ© pour sa qualitĂ© et son goĂ»t unique. Le sel de Guerande est produit Ă  partir de sel marin brut rĂ©coltĂ© dans les marais salants. La rĂ©colte du sel marin brut se fait manuellement, Ă  l’aide de rĂąteaux. Le sel
Lors des grandes marĂ©es, l'eau de mer de l'ocean Atlantique est conduite vers les bassins de stockage vasiĂšres. C'est la premiĂšre Ă©tape de la rĂ©colte de sel. Au fur et Ă  mesure des semaines, l'eau circule de bassin en bassin de la vasiĂšre vers le cobier, puis vers le fare, en passant par l'aderme pour finir dans le cristallisoir appelĂ© oeillet. Durant ce parcours la concentration du sel va augmenter grĂące Ă  un phĂ©nomĂšne d'Ă©vaporation naturelle suite Ă  l'action combinĂ©e du vent et du soleil ainsi que le savoir-faire du paludier. Le sel se cristallise dans l'oeillet sur un fond d'argile. Il est rĂ©coltĂ© tous les jours Ă  la main par un paludier Ă  l'aide d'un las. Le sel est ensuite dĂ©posĂ© en tas sur une ladure plateforme ronde au centre de l'oeillet pour ĂȘtre Ă©goutĂ©, avant d'ĂȘtre stockĂ© en "mulon". RĂ©coltĂ©e Ă  la main Ă  l'aide d'une lousse en fin d'aprĂšs-midi, la fleur de sel se forme naturellement Ă  la surface de l'eau grĂące Ă  l'action du vent et du soleil. DĂ©couvrez Ă©galement
Dansles marais salants, le sel rĂ©coltĂ© est stockĂ© sur une surface plane comme l’illustre la photo ci- dessous. On admet qu’un tas de sel a toujours la forme d'un cĂŽne de rĂ©volution. a) Pascal souhaite dĂ©terminer la hauteur d'un cĂŽne de sel de diamĂštre 5 mĂštres. Il possĂšde un bĂąton de longueur 1 mĂštre. Il effectue des mesures et rĂ©alise les deux schĂ©mas ci-dessous : S
Pascal met dans son oeil qui est au photographe ce que le stylo est à l'écrivain, autant de minutie que s'il avait entre ses mains l'avenir du monde. Car sa photographie est là pour témoigner. Pour expliquer d'en haut ce que l'on ignore parfois en bas. Etoffe je dois à ce mot cette collaboration. Lors de notre premiÚre visite, ce fut ma réflexion à celui qui est aussi un photographe de théùtre et de costumes réputé " On dirait des étoffes. " Ce sont ces six lettres qui sont véritablement à l'origine de ce livre. Qu'écrire sur des marais salants qui ne soit pas déjà écrit ? Qu'écrire sur des paysages qui relÚvent plus de l'oeil de Monnet que de Doisneau ? Qu'écrire sur des couleurs ? La consigne fut lancée " Tu as carte blanche ! " Originaire de Nevers, a suivi les cours des Beaux Arts et durant prÚs de dix ans a été peintre, puis créait des événements autour de la peinture, participe à la création de musées d'Art brut à Lapalisse 03 puis à Hauterives 26. En 2001, Pascal François découvre la photographie comme art de transmission de la beauté instantanée et devient professionnel en 2003. Depuis, il est devenu le photographe du Centre national du costume de scÚne et de la scénographie, la Compagnie Philippe Gentil, collabore avec la coopérative des marais salants de Guérande, etc. Livres parus Rudolf Noureev photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du MécÚne ; Opéras russes, à l'aube des ballets russes photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du MécÚne ; Vestiaire de divas, photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du MécÚne ; Les Insolites, photographies costumes, P. François / CNCS, édit. du MécÚne ; L'art du costume à la Comédie française photographies Pascal-François/CNCS, édit. Bleu autour. Costumer le pouvoir photographies costumes, P. François / CNCS, édit. Fage ; En Piste ! photographies costumes, P. François / CNCS, édit. Fage ; Paysages intérieurs, photographies de Philippe Genty, édit. Actes Sud. Antoine Gavory, originaire de la NiÚvre, est auteur de piÚces de théùtre, de romans, parolier, producteur et animateur de radio, Journaliste éditorialiste, chroniqueur littéraire... Livres parus 2001 De l'art dans la littérature essai, Agip ; Tristan CorbiÚre. Le spectre de l'an ankou, Livret d'exposition, Ass. Flagrant d'élie ; 2002 Destination vie contre les cancers Documentaire de témoignages, édit. Soubie ; 2004 Françoise Sagan. Un coup de vent à travers la vie Livret d'exposition, Ass. Flagrant d'élie ; 2007 Marguerite Yourcenar. Itinéraire d'un écrivain solitaire biographie, édit. Flagrant d'élie ; Barricades, roman, édit. Pietra Liuzzo ; 2008 Sacha Guitry. Le célÚbre impopulaire biographie, édit. Flagrant d'élie ; 2011 La théorie de l'adolescence, roman, édit. Flagrant d'élie ; 2013 Hussard Noir à la campagne, roman, édit. de l'Escargot savant.
Lesmarais salants de Bima sur l’üle de Sumbawa jouent un art Ă©norme dans l’un des produits de base les plus importants de l’IndonĂ©sie. Les salines de la baie de Bima occupent prĂšs de 7 miles carrĂ©s et produisent du sel depuis des siĂšcles. Le sel de Bima est commercialisĂ© dans tout l’archipel indonĂ©sien depuis des siĂšcles. On pense Ă©galement que le sel de Bima a
Marais salants de la baie de San Francisco. Les marais salants ou salins correspondent Ă  des installations d'origine anthropique dont le but est de favoriser l'extraction et la collecte de sel marin Ă  partir de l'entrĂ©e d'une ressource, l'eau de mer[1]. Il s'agit le plus souvent d'un dispositif de barrages, de vannes, de canaux et de diffĂ©rents bassins de rĂ©tention menant finalement Ă  des bassins de faible profondeurs appelĂ©s carreaux, dans lesquels est rĂ©coltĂ© le sel, obtenu par l'Ă©vaporation de l'eau de mer, sous l'action combinĂ©e du soleil et du vent. Ils constituent une exploitation de type agricole, dont l'activitĂ© se nomme saliculture, ou sous sa forme ancienne, la saunerie. Les personnes qui rĂ©coltent le sel des marais salants sont appelĂ©es des saliculteurs, sauniers ou paludiers[2], voire marin-salants. Sous l'Ancien RĂ©gime, les paludiers Ă©taient ceux qui rĂ©coltaient le sel, le terme de sauniers dĂ©signant ceux qui le transportent pour le vendre. Principes Hormis quelques exceptions dans des lacs salĂ©s, les salines sont littorales et fonctionnent avec de l'eau de mer. Celle-ci est conduite par gravitĂ© lors des marĂ©es moyennes et fortes coefficient supĂ©rieur Ă  80 Ă  travers un grand rĂ©seau de canaux d'amenĂ©e les Ă©tiers jusqu'Ă  des rĂ©servoirs ou bassins intermĂ©diaires, appelĂ©s vasiĂšres et adernes. De lĂ , elle est ensuite conduite dans les bassins de rĂ©colte, les cristallisoirs ou Ɠillets. En saison chaude, tout au long de ce parcours, la salinitĂ© augmente rĂ©guliĂšrement avant mĂȘme l'entrĂ©e de l'eau dans les cristallisoirs. Dans les vasiĂšres, profondes de plusieurs dizaines de centimĂštres, les matiĂšres en suspension se dĂ©posent par dĂ©cantation, formant une couche de plusieurs centimĂštres par an, nettoyĂ©e durant l'hiver. En plus d'ĂȘtre un bassin de dĂ©cantation, la vasiĂšre peut parfois servir de rĂ©serve d’eau pendant l’entretien et la rĂ©colte pĂ©riode de fĂ©vrier Ă  octobre. On y retrouve parfois des rats ou des souris. Le cobier, moins profond quelques centimĂštres, assure une dĂ©cantation secondaire et permet d'entamer le processus d'Ă©vaporation proprement dit. L'eau de mer contient en moyenne 35 g de sel par litre. Les fares sont des piĂšces d’eau rectangulaires qui permettent une augmentation importante du degrĂ© de salinitĂ© de l’eau. Enfin, les adernes ont deux fonctions poursuivre l’évaporation tout en stockant l’eau nĂ©cessaire au remplissage des Ɠillets elles permettent de rĂ©approvisionner, en eau fortement chargĂ©e en sel, les Ɠillets aprĂšs une journĂ©e d’évaporation. À partir de lĂ , des canaux plus fins, les sauniers, alimentent en eau fortement chargĂ©e en sel des aires de cristallisation ou cristallisoirs, frĂ©quemment appelĂ©s Ɠillets ou aire saunante. Dans ces petits bassins rectangulaires gĂ©nĂ©ralement, la faible couche d'eau infĂ©rieure au centimĂštre, de l'ordre de 5 mm en gĂ©nĂ©ral est favorable Ă  son rĂ©chauffement et donc Ă  son Ă©vaporation jusqu'Ă  prĂ©cipitation du sel. Les bords de l’Ɠillet sont gĂ©nĂ©ralement plus creux en pente douce sur les 50 premiers centimĂštres du bord pour rĂ©cupĂ©rer un maximum de fleur de sel car autrement il n’y a pas une Ă©paisseur d’eau suffisante pour la rĂ©colte. Dans les cristallisoirs, le sel est rĂ©coltĂ© sous forme de relativement gros cristaux prĂ©cipitant au fond de la mince couche d'eau saturĂ©e. Le saunier peut aussi cueillir de la fleur de sel constituĂ©e de cristaux plus petits restant Ă  fleur d'eau si les conditions sont favorables prĂ©sence de vent. La production elle-mĂȘme n'a lieu que de mi-juin Ă  mi-septembre dans l'hĂ©misphĂšre nord ; le reste de l'annĂ©e est consacrĂ© Ă  l'entretien de la saline ou Ă  sa prĂ©servation des intempĂ©ries par submersion par la mer. En MĂ©diterranĂ©e, le soleil accĂ©lĂšre l'Ă©vaporation ; ainsi la saison de production est plus longue et surtout la sĂ©cheresse de l'Ă©tĂ© donne la possibilitĂ© d'effectuer une rĂ©colte de sel sec, naturellement blanc, alors qu'en Bretagne, la rĂ©colte se fait de juin Ă  septembre, donnant un sel gris et humide. En effet, sur la façade Atlantique, et notamment sur la presqu’üle de GuĂ©rande et les Ăźles de RĂ© et Noirmoutier, la rĂ©colte du sel s’effectue Ă  de juin Ă  septembre, lorsque les conditions mĂ©tĂ©orologiques sont rĂ©unies. Depuis des millĂ©naires, la cueillette du sel est rĂ©alisĂ©e Ă  la main, de façon artisanale par les paludiers, Ă  l’aide d’outils comme la lousse pour la Fleur de sel et le las pour le gros sel. La Fleur de sel est quant Ă  elle rĂ©coltĂ©e Ă  la surface de l’eau. Ses cristaux forment une pellicule fine et fragile qui flotte Ă  la surface des oeillets, et que les paludiers peuvent alors cueillir dĂ©licatement pour prĂ©server toutes ses qualitĂ©s. Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. RĂ©colte du sel dans le Salar de Uyuni, en Bolivie. Marais salants de GuĂ©rande. Salineras de Maras, Maras, PĂ©rou. Couleur La couleur des marais salants varie selon la salinitĂ© et dĂ©pend des micro-organismes prĂ©sents dans l'eau. Elle peut aller du vert pĂąle au rouge intense. Les marais dont la salinitĂ© est plutĂŽt basse auront une couleur verte du fait de la prĂ©dominance d'algues de cette couleur. Quand la salinitĂ© augmente, l'algue Dunaliella salina produit une teinte s'Ă©talant du rose au rouge. De petites crevettes, Artemia salina, Ă©voluant dans des eaux de salinitĂ© moyenne donnent une teinte orangĂ©e aux marais[3]. Des bactĂ©ries comme Stichococcus contribuent Ă©galement aux teintes. Conditions de production Toutes les salines ne sont pas littorales, telles les Salines de Bilma, au Niger, ici en dĂ©cembre 1985. Un cristallisoir mesure de 20 Ă  100 m2. La surface des cristallisoirs reprĂ©sente une faible fraction de la surface totale de la saline. De nombreux paramĂštres influent sur la production annuelle d'un Ɠillet. Elle est de l'ordre d'une tonne de sel. Le savoir-faire du saunier repose avant tout sur l'exploitation optimale des conditions naturelles, surtout mĂ©tĂ©orologiques. L'Ă©vaporation est accĂ©lĂ©rĂ©e par les facteurs suivants par ordre d'importance 1 le vent, 2 une Ă©paisseur d’eau aussi faible que possible, 3 le soleil et 4 la mise en mouvement de l'eau. En dehors de la pĂ©riode de production, le saunier a Ă©galement une importante responsabilitĂ© dans l'entretien individuel et collectif de la saline. Ces divers investissements justifient souvent la recherche d'une reconnaissance quelconque de la qualitĂ© spĂ©cifique du sel produit. Utilisation Le sel marin peut ĂȘtre utilisĂ© pour l'alimentation, l'agroalimentaire agent conservateur, certains usages industriels ou de loisirs. Il est aussi mais plus rarement et sous forme de dĂ©chets sĂ©diments de salines utilisĂ© comme agent fondant comme sel de dĂ©neigement et pour le dĂ©glaçage des routes on lui prĂ©fĂšre le sel de carriĂšre moins coĂ»teux. Principales zones de marais salants CaraĂŻbes nĂ©erlandaises Exploitation industrielle de salines Ă  Bonaire Exploitation industrielle de salines Ă  Bonaire, terminal de chargement marin Les Salines de Bonaire Espagne Les Salines de la Trinidad delta de l'Èbre Italie RĂ©serve naturelle des marais salants de Trapani et Paceco Riserva naturale Salina di Margherita di Savoia Riserva naturale Salina di Cervia États-Unis Les Salines de San Francisco[4] France CĂŽte atlantique Ils se caractĂ©risent par une exploitation artisanale non mĂ©canisĂ©e avec de faibles volumes de production. Île de RĂ©[5] 400 hectares. Marais salants de la presqu'Ăźle guĂ©randaise, constituĂ©s de deux bassins salicoles Ceux de GuĂ©rande comprenant les communes de GuĂ©rande, Batz-sur-Mer, Le Croisic, La Turballe 2000 hectares ; Ceux du MĂšs englobant les communes de Mesquer, Saint-Molf et AssĂ©rac 140 hectares. Marais breton pays de Retz englobant les communes de Les Moutiers-en-Retz, Bourgneuf-en-Retz, Bouin, Beauvoir-sur-Mer, Saint-Urbain et Saint-Gervais Île de Noirmoutier Marais d'Olonne[6] englobant les communes des Sables d'Olonne et de L'Île-d'Olonne Île d'OlĂ©ron[7] Marais salants du Morbihan constituĂ©s de Marais de Lasne Saint-Armel Golfe du Morbihan 10 hectares. Marais de Truscat Sarzeau Golfe du Morbihan Marais de Kervilen La TrinitĂ©-sur-Mer Bassin salicole de Carnac À titre d'exemple, les marais salants de GuĂ©rande, en Loire-Atlantique, produisent en moyenne chaque annĂ©e prĂšs de 10 000 tonnes d'un sel naturellement riche en chlorure de magnĂ©sium et oligo-Ă©lĂ©ments. Les marais salants de GuĂ©rande sont exploitĂ©s depuis l'antiquitĂ©[8] pour la production de fleur de sel, de gros sel et de sel fin. La production de sel est rĂ©alisĂ©e dans des exploitations artisanales Ă  taille humaine oĂč les paludiers utilisent un savoir-faire ancestral[9] et des outils comme la lousse ou le las pour rĂ©colter le sel Ă  la main. Cette technique de rĂ©colte est rĂ©alisĂ©e sans l'utilisation de machines[10], ce qui permet de conserver l'authenticitĂ© et l'intĂ©gritĂ© du sel naturel. CĂŽte mĂ©diterranĂ©enne Production souvent fortement mĂ©canisĂ©e, avec des volumes trĂšs importants. La Compagnie des Salins du midi produit 4 millions de tonnes par an. Le groupe est Ă©galement le seul producteur europĂ©en Ă  mettre en Ɠuvre les 3 technologies de production solaire, thermique et miniĂšre. Salin-de-Giraud en bordure de la Camargue production d'un million de tonnes de sel par an. Salins d'Aigues-Mortes Marques La Baleine » et Le Saunier de Camargue ». "Camelles" Colline de sel aux Salins du Midi Ă  Salin-de-Giraud Arles. D'autres salins historiques ne produisent plus qu'en quantitĂ© limitĂ©. Les Salins-d'HyĂšres HyĂšres inutilisĂ©s depuis 1995. Les Salins de l'Île Saint Martin dans l'Étang de Bages-Sigean Marais salants de Porto-Vecchio Maroc Marais salants d'Oualidia Mexique Guerrero Negro, Basse-Californie du Sud ZapotitlĂĄn Salinas, Puebla SĂ©nĂ©gal Commune de Ngathie Naode/Kaolack Parasel, Farabougoun, Ndoffane Massercine, Daga DiakhatĂ©, Keur Toro, un chapelet de villages situĂ©s aux environs de Kaolack et qu'on dĂ©passe en allant vers Kaffrine et Tambacounda. Ils constituent en outre ce qu'il est convenu d'appeler la route du sel. Le sel, omniprĂ©sent et stockĂ© tout au long de la route, se devine par ailleurs sur le littoral Ă  droite, Ă  travers les incursions salines du Saloum bras de mer sur le continent. A un point presque anonyme de ce cercle vertueux de production de ce que certains auteurs ont appelĂ© l'aumĂŽne de Dieu, se dresse Ngathie NaoudĂ©, l'un des plus grands villages centres traditionnels de collecte du Sel. Ngathie NaoudĂ© entretient encore l'Ăąme d'une pratique hĂ©ritĂ©e de la tradition et qui, ailleurs, se motorise et se mĂ©canise de plus en plus. Comme Ă  la sociĂ©tĂ© nouvelle des salins du Saloum. Tout le contraire de Ngathie NaoudĂ© oĂč tout est encore artisanal. A la faveur de la marĂ©e haute, une ouverture canalisĂ©e est faite du bras de mer vers un point spĂ©cifique du continent amĂ©nagĂ© Ă  cet effet qui ainsi se remplit des dĂ©versements d'eau saline. Des personnes, choisies par la communautĂ©, sont prĂ©posĂ©es pour la surveillance de l'Ă©tang salĂ©e dont le contenu liquide s'Ă©vapore Ă  longueur des jours de veille. AprĂšs dessĂšchement de l'Ă©tang artificiel au bout de 15 Ă  20 jours, les gardiens s'en vont au village porter la bonne nouvelle. Les anciens se rĂ©unissent alors afin de fixer, pour toute la communautĂ©, le jour de la rĂ©cole, la plupart du temps un lundi ou un jeudi, prĂ©cise Moussa Faye, le chef de village de Ngathie NaoudĂ©. Ceci conformĂ©ment Ă  l'esprit de la tradition qui veut qu'il y ait des jours prisĂ©s par les esprits qui favorisent les grandes entreprises. La population est alors invitĂ©e Ă  une rĂ©colte individuelle dont le produit continue Ă  ĂȘtre rĂ©partie en trois tas, comme du temps des anciens. Un lot revenant Ă  la communautĂ© rurale qui y tire l'essentiel de ses revenus, Ă©valuĂ©s, selon la fluctuation du prix du sel, entre 2 et 4 millions de francs CFA par saison, souligne M. Faye. Absolument rien n'a Ă©voluĂ© de ce point. Jusqu'aux offrandes que l'on fait Ă  l'endroit des esprits, en particulier quand la saison semble donner des signes de morositĂ©. La seule touche moderne introduite dans la pratique est venue de l'UNICEF qui encadre les populations de Ngathie NaoudĂ© dans l'iodation du sel rĂ©coltĂ© ici. Le reste relĂšve tout entier de la tradition, d'une certaine culture perpĂ©tuĂ©e et acquise des ancĂȘtres. De la stratĂ©gie d'emprisonnement du salin Ă  la rĂ©colte, phase la plus exaltante de ce travail. Tout est manuel. Et puis, il y a ce corps Ă  corps intime, presque amoureux, avec la rĂ©colte. Une dimension qui est abolie au niveau de la sociĂ©tĂ© nouvelle des salins du Saloum, mĂ©canique et tout motorisĂ©e. La sociĂ©tĂ© s'est en outre dotĂ©e des formes de gestions les plus actuelles, participation au capital, conseil d'administration, etc. Tout ce qui rend anonyme, et Ă  outrance, le fruit du travail, l'effort du travailleur. Pour saisir cette dimension manuelle, humanisante de la rĂ©colte du sel telle qu'elle se fait Ă  Ngathie NaoudĂ©, il faut se laisser conter en images la descente des femmes dans l'Ă©tang salĂ©, le travail de cueillette avec les mains, la remontĂ©e en terre pleine, le travail de lavage du sel Ă  l'eau claire. Tous les petits soins apportĂ©s cette activitĂ© et qui rendent compte de la dimension presque culturelle et patrimoniale de la rĂ©colte traditionnelle du sel Ă  Ngathie NaoudĂ© et dans tous les villages environnants. Un bienfait du Saloum ? Toujours est-il que par la grĂące de cette activitĂ©, ces localitĂ©s peuvent revendiquer un progrĂšs dans l'intĂ©gration ouest-africaine et le commerce intrafricain. Les chasseurs et autres courtiers de cette denrĂ©e prĂ©cieuse, prĂ©sents ici, viennent en effet du Mali, de la CĂŽte d'Ivoire et d'ailleurs. De plus, Ngathie NaoudĂ© qui reste une localitĂ© essentiellement paysanne a comme inversĂ© le spectre de l'exode rural et de la mystique urbaine. Ici, explique Moussa Faye, les jeunes ne vont presque plus en ville pendant la saison sĂšche. Ils s'investissent plutĂŽt dans cette activitĂ© mĂȘme si, ajoute-t-il, ils prĂ©fĂšrent la mise en sac et le transport Ă  la rĂ©colte, qui Ă©choit essentiellement Ă  la gent fĂ©minine. Pour dire que quand la rĂ©volution saline est Ă  l'Ɠuvre, cette mystique urbaine nĂ©e du mirage de l'urbanitĂ© et de l'exode rural s'Ă©teint de plus en plus. Alors mĂȘme que Ngathie NaoudĂ© s'africanise au mĂȘme rythme. L'exploitation du sel constitue la principale activitĂ© des populations pendant la pĂ©riode allant de janvier Ă  mai. Le conseil rural tire l'essentiel de ses recettes Ă  partir de cette ressource naturelle prĂšs de 4 millions par an. Aussi, de cette exploitation du sel, les populations de cette communautĂ© rurale parviennent Ă  disposer de revenus permettant de faire face Ă  leurs besoins quotidiens. Cependant, dans cette localitĂ© du dĂ©partement de Kaolacks, on note une insuffisance notoire des infrastructures hydrauliques, routes, Ă©lectricitĂ©, tĂ©lĂ©phone De plus, l'inexistence d'une ambulance constitue une des prĂ©occupations de ses populations. Pour quelqu'un qui effectue ce voyage pour la premiĂšre fois Ă  partir de Fatick,, il faut aller jusqu'Ă  Kaolack, puis emprunter la route nationale n° 1. Tout juste aprĂšs Kahone, une commune rattachĂ©e maintenant au dĂ©partement de Kaolack, des centaines de sacs de sels proposĂ©s Ă  la vente sont disposĂ©s tout le long de la route. Ce qui laisse penser que l'exploitation du sel dans cette zone constitue une des principales activitĂ©s des populations dans cette zone. Et c'est le mĂȘme constat jusqu'Ă  Ngathie NaoudĂ©. Dans cette communautĂ© rurale, la ressource naturelle qu'est le sel constitue un atout de taille. Chaque annĂ©e, plus prĂ©cisĂ©ment de janvier Ă  mai, la rĂ©colte du sel devient pratiquement l'unique activitĂ© des habitants de ce terroir. Et c'est le conseil rural qui organise l'exploitation de la ressource. DĂšs le dĂ©but du mois de janvier, le conseil rural recrute des gens qu'on appelle lĂ -bas "Sakh-Sakh". Ce sont eux qui veillent au niveau des salins. Et lorsque le sel arrive Ă  maturitĂ©, il choisit le jour du dĂ©marrage des activitĂ©s mais en informant la veille les populations de la communautĂ© rurale. Ainsi, c'est le grand rush vers les salins. Selon un conseiller rural et prĂ©sident de la commission "Environnement et hydrauliques", prĂšs de 800 personnes s'investissent dans cette activitĂ© hommes et femmes bien organisĂ©e par le conseil rural. Si une personne parvient Ă  extraire le sel, elle le divise en trois parties dont l'une revient Ă  la communautĂ© rurale. Pour la commercialisation, notre interlocuteur soutient que des "dioulas" venant du pays, du Mali, de la Gambie et mĂȘme de la GuinĂ©e-Bissau viennent acheter le produit. Le sac de 100 kg est vendu au maximum Ă  750 francs. AprĂšs la commercialisation, le conseil rural dĂ©sintĂ©resse les veilleurs, les contrĂŽleurs et ceux de la commission de vente en leur octroyant le 1/3 de ses recettes tirĂ©es de cette ressource. Ainsi, le conseil communal affirme que chaque annĂ©e, le conseil rural fait entrer dans ses caisses prĂšs de 4 millions de francs avec l'exploitation du sel et que des centaines de familles parviennent Ă  disposer de revenus leur permettant de vivre pour le reste de l'annĂ©e. Le lac Rose Histoire Les premiers marais salants semblent avoir Ă©tĂ© inventĂ©s par les Romains sur le pourtour de la MĂ©diterranĂ©e ainsi qu'en Europe de l'Ouest, Ă  cette Ă©poque dans le nord de la France et en Belgique, ou plus au sud en VendĂ©e BrĂ©tignolles-sur-Mer, en Loire-Atlantique Piriac-sur-Mer ou encore dans la zone de l'actuel marais poitevin, la production le sel Ă©tait ignigĂšne », c'est-Ă -dire issue de l'Ă©vaporation de saumures dans des fours alimentĂ©s par du bois. Les saumures Ă©tant elles-mĂȘmes issues de grandes quantitĂ©s d'eau de mer. Elles Ă©taient chauffĂ©es et cristallisĂ©es dans de fins creusets d'argile dont le gabarit a Ă©voluĂ© dans le temps et d'une rĂ©gion Ă  l'autre. Il faut attendre le Moyen Âge pour que l'Atlantique voit apparaĂźtre les premiers amĂ©nagements des marais salants en eaux et en bassins. Mais bien plus tĂŽt les Étrusques, les PhĂ©niciens, les Grecs construisaient des marais salants. Les routes du sel sont Ă©voquĂ©es dĂšs l'AntiquitĂ©. HĂ©rodote et Strabon, gĂ©ographes, Ă©voquent ce commerce du sel dans de nombreux textes. Le sel circulait non seulement dans le bassin mĂ©diterranĂ©en, mais Ă©galement dans le Moyen-Orient sur les routes qui joignent le golfe Persique Ă  la MĂ©diterranĂ©e orientale se croisant Ă  Tadmor, l'antique Palmyre, dont les salines Ă©taient considĂ©rables. On voit les rivages de la mer Noire devenir l'ouverture des chemins du sel Ă  l'Europe orientale et ainsi fournir Ă  Byzance une monnaie d'Ă©change avec les Slaves. Le sel transitait par Rome venant des salines d'Ostre par le sud, et il partait vers le nord par la via salaria» la route du sel pour aller jusqu'aux confins septentrionaux de l'empire. En Provence on a commencĂ© Ă  exploiter le sel durant l'AntiquitĂ© Ă  l'Ă©poque des Grecs, les PhocĂ©ens en faisaient le commerce. Puis Ă  partir du VIe siĂšcle, le Languedoc marais de Peccais, la Provence et la Sardaigne deviennent des producteurs de sel. Des salins, dĂ©veloppĂ©s dans ces rĂ©gions Ă  partir de cette Ă©poque, sont toujours en activitĂ©. La gabelle Ă©tait une taxe sur le sel en France au Moyen Âge et Ă  l'Ă©poque moderne. Les contrebandiers s'opposant Ă  cette taxe, dont l'un des plus connus est Louis Mandrin, Ă©taient appelĂ©s des faux-sauniers, en oppositions aux sauniers producteurs de sel. Aspects sanitaires et environnementaux La vie biologique de la saline est contrainte par la forte teneur en sel qui ne permet la vie que de certains microbes et de quelques crustacĂ©s artemia. Cette vie microbienne, et l'effet du rayonnement UV solaire contribuent Ă  assainir l'eau d'une grande partie de sa pollution organique si les contaminants sont biodĂ©gradables. Lors de l'Ă©vaporation de l'eau, certains polluants sont fortement concentrĂ©s dans le sĂ©diment de la saline et peuvent ĂȘtre retrouvĂ©s dans le sel rĂ©coltĂ© Ă  sa surface[12]. Le plomb est l'un des contaminants les plus frĂ©quents des salines[12], et problĂ©matique car source de saturnisme. Le sel marin ainsi rĂ©coltĂ© en contient toujours un peu, mais habituellement moins de 2 mg/kg seuil Ă  ne pas dĂ©passer[13]. Des contaminations externes » peuvent survenir Ă  partir de l'eau introduite dans la saline et/ou de retombĂ©es Ă  partir de l'environnement, et notamment par du plomb de chasse et/ou de ball-trap. Ainsi en 2018 Ă  la suite d'analyses faites par la DGCCRF[14] sur du sel de GuĂ©rande vendu par Lidl, le journal Sud-Ouest relaye[15] l'information qu'une partie du sel de GuĂ©rande mis sur le marchĂ© d'avril 2017 Ă  janvier 2018 sous forme de sachets, de bocaux de fleur de sel et de gros sel contenait environ 11 mg de plomb par kg soit plus de 5 fois le seuil maximal fixĂ© Ă  2 mg/kg. Un seul bassin est touchĂ© par ce phĂ©nomĂšne et la cause de la contamination est un apport de grenaille de plomb autrefois reçue d'un ball-trap proche, comme l’avait dĂ©jĂ  fait constater par huissier l’ancien propriĂ©taire du lieu 16 ans plus tĂŽt, en 2002[15]. Depuis la sociĂ©tĂ© de chasse de La Turballe a Ă©loignĂ© son ball-trap annuel de 300 mĂštres, mais la contamination persiste et si le plomb est interdit depuis 2005 pour les tirs portĂ©s vers les zones humides, il reste autorisĂ© et mĂȘme parfois imposĂ©[16] pour le ball-trap. Le sel est connu pour fortement augmenter la corrosion du plomb-mĂ©tal et de la plupart des mĂ©taux et pour augmenter la lixiviation de ces mĂ©taux dans le sol ou le sĂ©diment plus encore si le milieu est acide[17]. On sait depuis plus d'un siĂšcle que, comme l'eau acide, l'eau salĂ©e interagit avec certains composĂ©s du plomb en les solubilisant[18]. Il a mĂȘme Ă©tĂ© proposĂ© dans le passĂ© d'utiliser de l'eau salĂ©e pour dĂ©contaminer en les lavant des sols polluĂ©s par du plomb[19], dont des buttes de tir » contaminĂ©es par le plomb de munitions[20]. Le sel augmente la mobilitĂ© et la phytotoxicitĂ© du plomb et peut aggraver la pollution d'eaux de drainage issues d'un sol contenant du plomb[21]. Dans les salines le plomb peut contaminer le sel mais aussi les petits crustacĂ©s type Artemia qui s'y dĂ©veloppent[22]. Notes et rĂ©fĂ©rences ↑ En espagnol, il s'agit des salinas. L'ancien français saline s'applique dĂšs l'Ă©poque moderne et encore aujourd'hui Ă  des exploitations de sel terrestres. ↑ Selon l'auteur d'un livre ancien rĂ©-Ă©ditĂ© en 2015, saunier Ă©tait en France plutĂŽt employĂ© au sud de la Loire, tandis que paludier Ă©tait employĂ© au nord. Voir en EugĂšne Lefebvre et Ligaran, Le sel Essai sur la chimie, Ligaran, 22 avril 2015, 85 p. ISBN 978-2-335-05465-1, lire en ligne. ↑ ↑ en Salt Ponds of San Francisco », sur Atlas Obscura consultĂ© le 19 mai 2016. ↑ Alice Drouin, Les marais salants d'Aunis et de Saintonge jusqu'en 1789. II -Île de RĂ© », dans Revue de Saintonge & d'Aunis, 1936, 46e volume, 1re livraison, p. 17-19 lire en ligne. ↑ Alice Drouin, Les marais salants d'Aunis et de Saintonge jusqu'en 1789. III -Saintonge », dans Revue de Saintonge & d'Aunis, 1936, 46e volume, 1re livraison, p. 19-32 lire en ligne. ↑ Alice Drouin, Les marais salants d'Aunis et de Saintonge jusqu'en 1789. IV -Île d'OlĂ©ron », dans Revue de Saintonge & d'Aunis, 1936, 46e volume, 1re livraison, p. 32-33 lire en ligne. ↑ Marais salants de GuĂ©rande. ↑ [1] ↑ [2] ↑ a et b Jeanneau S 1997 Dynamique des sels nutritifs, des mĂ©taux en traces et des bactĂ©ries hĂ©tĂ©rotrophes dans le systĂšme salicole de GuĂ©rande Loire atlantique Doctoral dissertation, Nantes rĂ©sumĂ©. ↑ Boury, M. 1938 Le plomb dans le milieu marin. Revue des Travaux de l'Institut des PĂȘches Maritimes, 112, 157-165. ↑ MinistĂšre de l'Ă©conomie et des finances 2018Avis de rappel de sel de guĂ©rande. ↑ a et b Du plomb dĂ©couvert dans du sel de GuĂ©rande, Journal Sud-Ouest, 2018/03/05. ↑ ex La page de prĂ©sentation du ball-trap du BTC LES GARDES CELTIQUES prĂ©cise qu'une condition pour y participer est d'avoir son fusil personnel et ses cartouches chargĂ©es Ă  28 grammes de plomb maximum n°9 Ă  7. Les cartouches " Ă  billes d'acier sont interdites", consultĂ© 2018-03-07. ↑ rĂ©sumĂ© INRS. ↑ Mauri L 1907 Recherches sur la dĂ©composition de l'oxalate de plomb par des solutions salines. L. Reggiani. ↑ Djedidi, Z., Narasiah, M. S. K., Cheikh, M. R. B., Blais, M. J. F., Mercier, M. G., & Drogui, M. P. 2004. EnlĂšvement du plomb de sol contaminĂ© par lixiviation chimique. ↑ Guemiza K 2013 DĂ©contamination Ă  l'Ă©chelle pilote des particules fines de sols de buttes de tir Ă  l'arme lĂ©gĂšre polluĂ©es en cuivre, plomb, antimoine et zinc par lixiviation acide et saline Doctoral dissertation, UniversitĂ© du QuĂ©bec, Institut national de la recherche scientifique. ↑ El-Azab 2005. MobilitĂ©, biodisponibilitĂ© et phytotoxicitĂ© du plomb et du zinc en conditions salines cas du ray-grass dans une terre argilo-limoneuse et application aux risques de rĂ©utilisation des eaux de drainage pour l'irrigation dans le delta du Nil Doctoral dissertation, Nancy 1. ↑ Aloui, N., Amorri, M., & Choub, L. 2010. Étude d’impact des mĂ©taux traces Hg, Cd, Pb, Cu et Zn dans les cystes et la biomasse" d’Artemia" exploitĂ©s dans la saline de Sfax. Voir aussi Bibliographie Gildas Buron, Hommes du sel - Bretagne des marais salants, Skol Vreizh, Morlaix. ISBN 2-911447-42-5. Gildas Buron, Bretagne des marais salants - Deux mille ans d'histoire, Skol Vreizh, Morlaix. ISBN 2-911447-58-1. Jean-Claude Hocquet, Hommes et paysages du sel, une aventure millĂ©naire, Actes Sud 2001 Georges Drano, Nicole Drano et les Ă©lĂšves de l’école publique d’AssĂ©rac, Les Marais-salants bretons, in Chantier BibliothĂšque de travail 944 de l'ICEM, dĂ©cembre 1983 texte en pdf par Marjolaine Billebault, dĂ©cembre 2012 Articles connexes Chlorure de sodium Sel alimentaire Fleur de sel Marais Marais maritime Mine de sel Saunerie Sel de dĂ©neigement Liens externes Éco-musĂ©e du marais salant Forum des Marais Atlantiques PĂŽle relais en faveur des zones humides littorales Manche Atlantique et Mer du Nord MusĂ©e de Batz-sur-Mer SchĂ©ma, histoire et photos de marais salants du Pays de Retz Site sur le sel et les sauniers de l'Île de Noirmoutier Du sel et des hommes
exercicemarais salants physique chimie exercice marais salants physique chimie exercice marais salants physique chimietattletail song don't tattle on me lyrics. June 4, 2022 . la plus grande histoire jamais contée ok ru rose prénom arabe Comments
Les Salines c'est prĂšs de 10 hectares de nature au cƓur des Sables d'Olonne. Les Salines, ce sont des marais salants protĂ©gĂ©s par les dunes de sable de l'OcĂ©an Atlantique. La production de sel date de l'Ă©poque gallo-romaine, ce n'est donc pas tout jeune. Le petit plus, des sentiers pĂ©destres qui traversent les marais salants pour pouvoir profiter de belles balades au nord des Sables d'Olonne. Chaque annĂ©e, les marais salants Les Salines accueillent plus de 30 000 visiteurs qui souhaitent dĂ©couvrir le travail des sauniers et passer un moment en pleine nature loin de l'agitation de la ville. Lors de votre visite aux Salines prĂšs des Sables d'Olonne vous dĂ©couvrirez la faune et la flore locale, les sauniers vous conteront l'histoire de l'or blanc et les enfants auront la possibilitĂ© de rĂ©colter leur propre sel. Vous pourrez Ă©galement faire escale au Parc d'Aventure du Sel oĂč se cachent huttes gauloises et cabanes de garde, des Ă©nigmes sont Ă©galement proposĂ©es pour les petits comme les grands, de quoi passer un moment ludique en famille. La dĂ©couverte des marais salants en bateau À bord d'un bateau, dĂ©couvrez l'histoire des Salines en VendĂ©e lors d'une visite commentĂ©e de 2h-2h30. À la fin de votre balade, partez Ă  la rencontre des sauniers qui vous dĂ©voileront leurs secrets et vous montreront les richesses de notre patrimoine. C'est en vĂ©ritable amoureux de leur mĂ©tier que les sauniers, hĂŽtesses d'accueil et personnels navigants vous accueilleront et vous ferons dĂ©couvrir l'univers qui leur tient Ă  cƓur. Tarifs DĂ©couverte Bateau 20€ par adulte / 11€ par enfant de 3 Ă  12 ans comprenant la visite en bateau, un spectacle, la rĂ©colte du sel parcours historique Tarifs DĂ©couverte Parc 12€ par adulte / par enfant de 3 Ă  12 ans comprenant un spectacle, la rĂ©colte du sel parcours historique CanoĂ« et Paddle dans les marais du Pays des Olonnes DĂ©couvrez les marais du Pays des Olonnes sous un autre visage, une balade au calme, loin de l'agitation des plages du centre-ville. Au cƓur de la nature vendĂ©enne, c'est un lieu de dĂ©tente oĂč vous passerez de bons moments en famille ou entre amis. Nous vous conseillons de prendre 1h minimum pour pouvoir profiter pleinement du lieu. CanoĂ« disponible d'Avril Ă  Septembre, pour les Paddles, sur les mois de Juillet et AoĂ»t uniquement. Tarifs CanoĂ« 14€ pour 1h / 3€ supplĂ©mentaires par 1/2 heures Tarifs Paddle 13€ pour 1h / 3€ supplĂ©mentaires par 1/2 heures À la fin de votre visite, faites un dĂ©tour par la boutique "l'Escale" pour repartir avec de la Fleur de sel des Salines. Les Salines aux Sables d'Olonne, c'est le lieu idĂ©al pour apprendre en s'amusant. Les petits comme les grands en ressortiront enchantĂ©s. Les Salines sont ouvertes de Mars Ă  Octobre. Pour les tarifs groupes, n'hĂ©sitez pas Ă  vous rendre directement sur leur site internet en cliquant ici. . 185 263 149 416 108 322 289 337

dans les marais salants le sel récolté est stocké